Le week-end dernier, nous avons décidé de faire notre premier BUL de la saison. Au vu de la météo (risque d'orages sur une partie du 04), on a jeté notre dévolu sur le Tour de la Vallée du Jabron donné pour 115 km et 4500m de dénivelé. C'est beaucoup pour 2 jours de pédalage mais plusieurs "coupes" sont possibles pour diminuer la longueur du trajet en fonction de la forme.

 

Les VTT sont prêts, le GPS allumé et c'est parti !!
On pédale, on pédale et au bout de 8km je m'aperçois qu'on est parti dans le mauvais sens du parcours (bien que celui-ci, en plus, soit balisé mais ça je ne le savais pas !). Je rage pendant 2 min et on décide donc de faire demi-tour pour rejoindre Sisteron et repartir dans le bon sens : heureusement que cette partie du parcours se fait sur piste et petites routes sans trop de dénivelé !!
Bon, là, c'est sûr, il faudra couper : c'est loupé les 115km !!

On repart sur le bon parcours sur petites routes en voyant Sisteron s'éloigner pour de bon.
 

On commence à monter sur piste jusqu'à notre premier portage qui nous fait bien monter le cardio, mais qui débouche sur un beau panorama et une belle descente en single plutôt technique.

On alterne pistes et beaucoup de singles avant d'atteindre notre deuxième portage de la journée qui nous amène au coeur de l'ancien village de Noyers qui est complètement en ruines hormis l'église.

De nouveaux singles nous amène à une belle montée par pistes et chemins pour atteindre la Chapelle St Claude avec une vue toujours aussi magnifique.
 

Pour atteindre St Vincent du Jabron, il nous reste encore de belles descentes assez techniques sur single (beaucoup de caillasses, et des passages plutôt étroits en flanc de montagnes), entrecoupées d'une des rares descentes sur route (et évidemment encore un peu de montée).

De là, on applique notre plan de "combat" décidé lors de notre pause déjeuner (suite à l'erreur de départ) : on coupe par la route pour rejoindre Lange (où l'on fait notre plein d'eau à la fontaine pour le bivouac du soir). On y rattrape le balisage du Tour et on part à la recherche de notre lieu de campement.
On trouve notre bonheur au bord du Jabron quasi à sec mais il coule encore un peu à certains endroits, suffisamment pour faire une bonne toilette.
 

On passe tous les deux une excellente nuit : les chants des oiseaux du soir laissant progressivement place au silence (seulement entrecoupé par un "cri" d'animal indéfinissable) puis aux oiseaux de nuit. Au lever du jour, seul le chant des oiseaux nous réveille...
On mange, et on plie tout pour repartir pour une belle montée sur piste.
On découvre ensuite de beaux paysages très fleuris.

Une descente en single nous amène dans le lit d'un rivière à sec, qu'il faut traverser en portage. Et ce n'est qu'un début !! On a le droit à une succession de portages bien costauds : en montée et en "traversée" de rivière.

On rejoint enfin la piste et on prend un repos bien mérité.

A ce stade, il est trop tard pour monter en haut, sur la montagne de Lure. On coupe donc par une petite route pour récupérer le parcours un peu plus loin.
Après une portion descendante puis montante sur piste, on retrouve de beaux singles dont certains sont bien techniques avec des vues magnifiques

On continue sur single, transformé parfois en piste défoncée par des engins forestiers, pour arriver dans un village.
De là, il nous reste une dernière montée sur piste : le vent, assez présent la veille, est quasiment inexistant et on sent bien la chaleur du soleil !! On enchaine sur une descente en single (oups !! les balisages toujours très présents jusqu'à maintenant font défaut dans cette partie dans : vive le GPS) qui nous ramène sur piste et petite route jusqu'à Sisteron.

On a fait 85km et 2500m de dénivelé.
Franchement, ce Tour de la vallée du Jabron est vraiment à faire. Les paysages sont magnifiques. Le parcours est technique, physique et ludique avec beaucoup de singles : du vrai VTT !!
On le refera, c'est sûr mais en comptant 3 jours pleins pour le faire en entier car la portion de portage du deuxième jour est très physique (et assez longue).

Ce premier BUL nous a donné qu'une envie : en refaire un dès que possible !!

Regardez la vidéo pour juger par vous-mêmes !!
 

Hier, nous sommes allés pédaler sur notre parcours fétiche de la Forêt des Arcs, une variante du parcours 1366 d'Utagawa (www.utagawavtt.com/randonnee-vtt-gps?topo=1366). Et là, c'est décidé dès le départ, on le fait en entier.
En plus le terrain est sec donc bien roulant sur piste, et on en profite pleinement pour monter toutes ces côtes bien raides (bon, encore une nous a résisté, mais plus qu'une !!!).

C'est un bon parcours pour faire du physique dans de beaux paysages, car les montées sont assez éprouvantes, et pour s'habituer à rouler sous un soleil chaud avec heureusement un vent rafraichissant.
Bref, un parcours de 44km et 980m de dénivelé qui nous a permis d'entendre nos premières cigales de la saison.

Des parcours balisés FFC dans le coin ?
On est tombé sur ces balisages provisoires, affaire à suivre ...

 le Pipeline est un all-mountain / enduro qui adopte le format 27.5 +. Avec un débattement arrière de 130mm, une fourche en 150mm .
Du lourd, un joujou de folie.
Un passe partout en terrain engagée......
 

Après une année d'absence, c'est avec plaisir qu'on retourne sur Les Drailles de Gaspard pour cette version 2016, nous attaquant au parcours 44km, 1200m de dénivelé.

Je ne sais pas si c'est dû à une année quasi blanche à rouler sur les chemins du Var, mais j'ai vraiment eu l'impression de rider sur de nouveaux tracés.
Même la traditionnelle descente vers Ste Anastasie a été modifiée dans sa partie supérieure (pour notre plus grand plaisir).

La suite se poursuit en alternant montées, sur piste ou single, et descentes sur single très ludiques et bien techniques par moment : du pur bonheur avec relativement peu de portages en montées et descentes.

Euh ... c'est sans compter cette grosse montée sur piste (à la bifurcation du parcours 44km) que j'ai fait à pied (si si c'est moi en bas sur la vidéo) mais qui peut se faire à VTT : j'en ai vu un (bravo !!).

Tout cela nous mène sur un plateau avec sa montée rocailleuse (encore une fois merci le 27.5+) et sa descente qui l'est tout autant.
Il ne nous reste plus qu'à dérouler vers Besse-sur-Issole, en surveillant du coin de l'oeil les nuages noirs (mais on passe entre les gouttes) et c'est  au sec qu'on arrive, non sans faire une courte descente en épingles très sympa (mais valant quand même à Manu une chute sans gravité ...)

C'est autour d'un repas et d'une bière qu'on fait le débrief de cette rando : c'est vraiment la sortie à ne pas louper.

Merci à tous les organisateurs et bénévoles pour le balisage, les 3 ravitos et l'organisation sans faille.

PS : j'étais tellement "à fond" sur cette rando que je n'ai quasiment pas pris de photos. Heureusement que Manu était là pour tout filmer !!