http://ptidesj.blogspot.fr/2012/06/buller-autour-du-pain-de-sucre.html

PASSIONNEMENT VTT ................ 27.5 + 6 FATTIE et FAT BIKE
Il a neigé toute la journée d'hier.
On a donc profité de cette matinée pour nous balader un peu et admirer les paysages. Malheureusement, on ne s'est pas levé assez tôt pour avoir le soleil et c'est sous la grisaille qu'on a pris ces quelques clichés.
Un single que l'on fait normalement en VTT !!
BULler autour du Pain de Sucre
Au départ, il y avait ça : un superbe cadeau de Manu
poids = 14.7kg, monté en lourd pour de la DH
Changement de la fourche : on a gardé la fourche du Zesty, une Rock Shox Révélation Team (système Black Box) 150 mm qui pèse 1838 g (avec compteur + adaptateur de frein) à la place de la fourche Talas qui pèse 2320 g.
Gain de poids => 482 g
Changement du pédalier : on a gardé le pédalier du Zesty, un XT avec manivelles de 165 mm (poids = 1376g ) à la place du pédalier en place (poids = 1678g)
Gain de poids => 302 g
Changement des freins : on a monté les freins formula the One (poids frein avant et arrière = 469g) du Zesty à la place des freins Saint (poids frein avant et arrière =696 g)
Gain de poids => 227 g
Changement de roues : on a bien sûr gardé mes jantes SLX (avant = 1822 g et arrière = 2117 g avec pneus). Les jantes montées maison du Santa (avant = 2112g et arrière = 2738g avec pneus) sont parties sur le mon Yéti pour la DH (rien ne se perd !!)
Gain de poids => 911 g
Changement de potence pour une une SB3 de 50mm (110g)
Gain de poids => 174 g
Récupération également de mon cintre Sunline V3
Gain de poids => 94g
Changement des poignées et embouts : pour rien au monde je ne laisserai tomber mes poignées Oury (164g) même au détriment du poids. Les poignées Intense font 149g.
perte de poids => 15g
Par contre j'ai gardé les manettes de vitesse XT du Santa : poids = 260g
Au final, je me retrouve avec ça.
Poids de 12.9 kg et un look que je trouve plus sympa avec la fourche blanche et les jantes SLX (avec un poids inférieur de 200g par rapport au Zesty).
Pour ceux à qui ça n'a pas échappé, j'ai également changé la tige de selle téléscopique pour prendre une tige Spécialized 125mm au lieu de la KS. Ce changement n'est pas lié à l'utilisation de la KS mais à la souplesse d'utilisation de la Spé au niveau du réglage du recul de selle (car j'ai toujours tendance à être en dehors des plages de réglages de la selle)et c'est pourquoi Manu a fait exprès de la montée à l'envers avec le déport vers l'avant pour que le recul de selle soit parfait.
Le mot de Manu:
Le vtt idéal n'existe pas.
Chaque rideur a son cahier des charges ou malheureusement pas, par la faute de mauvais conseils venus de potes, d'articles folklo qu'on trouve sur le web, de pros qui veulent se débarrasser de leur stock ou simplement par manque de curiosité.
Nous aussi, nous avons fait des bugs de choix sur du matos pas adapté...
Ma chance c'est de pourvoir rouler avec ma rideuse, et comme ça je vois à peu près ses besoins et envies.
Pour tous les deux, le cahier des charges est simple : être bien en selle sur nos spads pour de longues virées, pas de douleur, être à l'aise en descente et en montée avec en prime le plaisir de ne pas avoir une enclume. En fait tout est une histoire de compromis.
Véro, pour elle, c'était bien clair elle voulait un cadre en alu et pas carbone.
VERO : "car à la moindre gamelle, si je poinçonne mon cadre en carbone il est clair qu'il va direct à la benne. Et comme ça va arriver, ça me fait baliser d'abîmer un cadre assez cher. En plus, c'est un matériau qui pollue un max, donc pour un sport nature ça la fout mal.."
Le but était aussi de pouvoir diversifier nos pratiques avec un all montain polyvalent, et de se faire de grosses rando peinard car comme on n'est pas des "foudres de guerre" on peut passer entre 6 et 8 heures en selle et ça, ça mérite un spad confortable.
Le critère a été aussi de pouvoir récupérer le max de matos validé et apprécié par Vero qu'il y avait sur le Zesty.
Il fallait donc que je puisse faire la bascule du matos : axe de 9mm à l'arrière, pivot de direction en 1/8 (pour éviter des adaptateurs à gogo sur la colonne), un débattement de 140mm a l'arrière, pour le montage d'une fourche en 150mm la Révélation black box du zesty sans problème pour la géométrie de la bête.
Il fallait aussi une suspension plus confortable et efficace que le zesty, et une géométrie avec une philosophie différente de nos all montain.
Je voulais pour elle un spad ludique avec automatiquement un empattement plus court, une bonne motricité et un bon confort.
Le VPP (système de suspension du Santa) me branche bien. En plus sa géométrie permet d'avoir le tronc de son corps plus redressé pour soulager les cervicales et poignées et pouvoir aussi profiter du paysage sans avoir le nez dans le guidon. Il sera un poil moins stable en descente mais la révélation en 150 compensera avec un angle légèrement plus ouvert. Ma rideuse préfère avoir de la marge en débattement et ne pas avoir le coté désagréable du nez qui plonge et talonne rapidement, surtout qu'elle adore passer les marches.
Le matos existant sur le zesty était impec : jantes XC robustes, rigides et légères (Crossmax SLR), frein the one formula qui freine le feu de dieu avec en prime une constance de freinage en descente. Le seul bémol était la tige de selle de diamètre 30.9 au lieu de 31.6. Vive les standard à la con, la tige telesco spécialized ne montait pas dessus.
Un autre paramètre était aussi très important : le poids pour permettre un portage sans se démonter le dos, pour favoriser son initiation au BUL sans porter ni traîner une enclume.
Par contre il n'y aura pas de concession sur la qualité des pneus "du big costaud", les disques de diamètre de vrai all mountain, les grippes sympa et robustes, la tige selle telesco, la selle qui garde vivant nos fessiers et la transmission robuste.
Je pense avoir fait le bon choix pour ma rideuse préférée...
Le seul bémol de ma surprise de Noël était la couleur...
Manu : tu ne trouves pas sympa le santa burl lt en rouge..
Véro : hummm... ça flashe, avec ça on a intérêt d'assurer un max, ce n'est vraiment pas pour moi, je suis pas à la hauteur d'un tel bike, je n'ai toujours pas utilisé toutes les capacités du zesty ... alors.
Pourquoi tu me demandes ça ???, je t'interdit de m'acheter un truc de fou, tu as vu le prix du kit cadre !!!!, "je me fâche...si tu me l'achètes"
Manu: mais mon chouchou tu sais fihghfpfjjgjgijoajdàkofkdpkdpkp ...
Vero:NON
J'ai quand même sournoisement commandé ce Santa de fou , "une superbe affaire entre nous soit dit
.
Le barefoot running est une discipline venant des Etats-Unis et qui consiste à pratiquer la course à pied (running) pied-nu (barefoot) ou avec des chaussures « minimalistes ».
Notre podologue du sport a testé pour vous cette pratique.
Cet article a pour objectif de mettre en lumière les inconvénients et les bienfaits de cette pratique, il faut savoir à ce jour qu’il n’y a pas d’études approfondies sur le sujet. Il y aura donc une approche très personnelle de cette discipline.
Vous pourrez ainsi pratiquer ou non le barefoot pendant vos séances d’entrainement Jiwok.
1) Débuts difficiles
Mon 1er contact avec le barefoot running fut très mauvais et remonte à août 2010 lors d’un voyage à New York. Lors d’une promenade dans Central Park je remarque de nombreux coureurs qui portent des chaussures ressemblant à des gants pour pieds, ce sont les fameuses chaussures minimalistes. Curieux et un peu sportif moi-même je m’arrête à la première boutique de sport que je trouve et je m’en achète une paire. Le soir même je prends mes chaussures minimalistes pour une petite course, je file le long de la Hudson River et là c’est le drame. Je suis obligé de m’arrêter au bout de 20 minutes à cause de douleurs intenses dans la plante du pied (j’ai les pieds plats et je souffre d’aponévrosite plantaire si je ne porte pas mes semelles orthopédiques pendant le sport). Je rentre donc à l’hôtel plutôt déçu et me disant que le barefoot running ce n’est pas fait pour les pieds plats.
Pendant la nuit, souffrant du décalage horaire, mon escapade ratée me turlupine beaucoup. Je prends donc mon ordinateur décidé de voir ce qu’Internet peut m’apporter sur le sujet, tout d’abord sur les forums je suis content de constater que je ne suis pas le seul à avoir eu ce problème. En approfondissant ma recherche quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’un des podologues du sport américain les plus connus au monde avaient publié un article sur le fait que le barefoot running était excellent pour les pieds plats et que cette pratique pouvait même permettre de restructurer l’arche interne du pied grâce à la mise en tension des muscles de la plante du pied pendant la course pied nu. Le petit bémol est que pour pouvoir apprécier le barefoot running encore faut-il avoir la bonne technique de course.
2) La technique de course
Mon problème étant que je cours (comme 75% à 80% des coureurs) en atterrissant sur mon talon et en ayant l’habitude que l’impact de mon corps soit amortit par les matériaux amortissant qui sont mis dans le talon de mes chaussures de sport. Cette technique de course qui en soit n’est pas « naturelle » est incompatible avec le port de chaussure minimaliste et cela déclenche des pathologies comme l’aponévrosite plantaire ou pire des fractures de fatigues liées à l’impact de mon pied au sol.
Le barefoot runner expérimenté sait pertinemment et à juste raison quand lorsqu’il court il doit limiter au maximum le contact talon/sol, il doit atterrir sur la plante du pied voir même directement sur l’avant pied. La longueur de la foulée doit être raccourcie et la cadence doit augmenter.
Les pros barefoot running tiennent comme discours que nous sommes biomécaniquement conçus pour courir de cette manière et que l’amortissement naturel lié au geste précis que font la jambe et le pied est suffisante pour éviter les douleurs. De plus le fait de ne pas atterrir sur le talon mais de dérouler la foulée de manière plus fluide en atterrissant sur l’avant pied permet de disperser les contraintes mécaniques ascendantes et donc d’épargner vos articulations sus jacentes notamment les genoux. Force est de constater que d’après les études biomécaniques récentes ils ont tout à fait raison de penser cela.
3) Le barefoot running, la solution miracle ?
D’après les études « sérieuses » réalisées sur le sujet le barefoot running semble être une solution évidente pour éviter les blessures et courir de manière la plus efficace possible avec une perte minimal d’énergie.
Fort de ces convictions à mon retour en France je me prépare un petit entrainement progressif pour m’habituer à mes chaussures minimalistes. Je me concentre bien à chaque foulée pour bien appliquer les conseils de mes illustres confrères outre-Atlantique, je me sens clairement mieux, ma foulée est efficace et une sensation de légèreté m’envahit pendant la course. Les séances se passent bien et les courbatures du début disparaissent aux profits d’une sensation de bien-être. En revanche un gros problème survient : mon aponévrosite flambe et des douleurs au tendon d’Achille apparaissent.
Vexer de ne pas réussir à vivre l’expérience barefoot running à son paroxysme je me plonge à nouveau dans mes recherches d’un point de vue beaucoup plus médical cette fois-ci. Là le verdict est sans appel, les blessures telles que aponévrosite plantaire, tendinopathie d’Achille et fracture de fatigue sont abondantes et fréquentes. Le motif de blessure le plus probable est que les sportifs se jettent de manière trop enthousiaste sur cette nouvelle mode et tentent de courir les mêmes distances dès les premières séances malgré ce changement important. Néanmoins les avis divergent beaucoup sur ce sujet et la question demeure toujours concernant la prévalence des blessures liées au barefoot running. Une autre question évidente se pose : si le barefoot running est considéré comme meilleur pour la santé du sportif et entraine une foulée plus efficace pourquoi dans la grande majorité des courses professionnelles ou amateurs n’y a-t-il que très peu de barefoot runners ?
4) Conclusion
Un point important soulevé par les antis barefoot est que nous sommes habitués dans le monde occidental a porté constamment des chaussures et que de faire du sport sans chaussures est dangereux pour notre santé.
Les pros barefoot hardcore vous tiendront comme discours que de porter des chaussures minimalistes c’est avoir tous les inconvénients du chaussage et du nu pied, seule la course à pied totalement déchaussé est valable.
Comme vous le constatez il y a un peu à boire et à manger pour tout le monde.
J’ai donc attendu que mes douleurs se résorbent et j’ai repris mon entrainement de manière beaucoup plus progressive et patiente. Je me suis finalement habitué à ces chaussures minimalistes et j’en tire aujourd’hui une grande satisfaction.
Mon opinion est que de passer de la course chaussée au barefoot running pur ou aux chaussures minimalistes nécessite un entrainement bien précis.
A partir de septembre 2012 dans une de nos cliniques en compagnie d’un médecin du sport, d’un ostéopathe et d’un kinésithérapeute nous allons mettre en place des protocoles d’entrainements spécifiques pour les sportifs qui souhaitent se mettre au barefoot running ou pour ceux qui ont échoué par le passé par manque d’informations sur la technique de course à adopter.
Alors pour ou contre le barefoot avec votre coach Jiwok ?
Daniel BENJAMIN
Podologue du sport
PS : Comme cet article a eu du succès en juin , je l’ai re-publié suite à l’accroissement de la pratique du Barefoot en france.
Un casque en vtt ne sert à rien......
pour ma part le 9 juillet 2009 il m'a évité des blessures graves à la tête...
Je me sers de mon cerveau de temps en temps .
http://www.jeporte1casque.com/