C'est le grand jour, le matin du départ !!
On a dormi sur place pour pouvoir partir à l'heure sans se lever aux aurores.
Les conditions météo sont idéales : grand beau temps et température très douce (pas besoin de prendre de veste). Tout est réuni pour passer une excellente journée. Reste juste une petite pointe d'angoisse, n'avons nous pas vu trop grand cette fois-ci ?(enfin je parle surtout pour moi car Manu est très confiant !).
De toute façon les dés sont jetés et les plaquettes retirées, il n'y a plus qu'à y aller !
On se met en place au départ pour ce qui est à ce jour notre plus longue randonnée : 100 km (ou 94km en réel selon ce que j'ai pu lire sur le compte-rendu de Gérald), 2950 m de dénivelé négatif et 1235 m de dénivelé positif.
Le départ est lancé : on ne se jette pas dans la meute (eh oui, on a un blog à écrire et des photos à faire !!) mais on les suit de très près.
Juste le temps d'admirer le paysage du haut du Mont Lachens et on se lance dans une longue descente, interrompu uniquement par un petit bouchon dans les bois.
Ces 15 km pour aller jusqu'au ravito de Mons sont un vrai régal, pratiquement que de la descente alternant entre des grandes pistes, des petits sigles caillouteux, des virages un vrai bonheur !!.
Ce premier ravito à Mons est magnifique aussi bien par sa table que par son paysage.
Une fois restauré, nous voilà reparti toujours dans un profil descendant ponctué par une super descente technique caillouteuse et des portions plus roulantes.
Arrivée au ravitaillement de la Chapelle Notre Dame de Selves et 36 km parcourus (et pour le moment tout va bien !!). Place au salé avec un choix très varié et très fourni. Il faut reprendre des forces car il se raconte qu'après on attaque sérieusement la montée.
Effectivement dans cette partie, on monte dans la forêt du Colle de Rouet vers la Fontaine aux Chasseurs. Par chance la montée est longue ( un panneau en bas nous indique 10 km avant le sommet), mais régulière. Donc moi je prends mon temps pour être sure d'arriver en bonne état en haut (car on n'a pas fait la moitié encore !!).
En haut du sommet une distribution d'eau nous permet de faire une pause et de faire le plein des vaches à eau.
De l'autre coté, le paysage est complètement différent, et une longue descente sur un large chemin (mais malgré tout un peu "piègeux"), nous amène au Château du Rouet pour un nouveau ravito : on est à environ 60 km du départ.
Les 20 km qui nous sépare de Rochebrune sont un peu plus monotones malgré quelques singles tracks, notamment en bord de rivière, assez ludiques.
L'arrivée au ravito de Rochebrune par la ville (en haut d'une piscine -ça c'est un peu cruel !!), nous permet de retrouver les Laurannis Brothers (www.undimanchedevtt.com) qui venant par le bus sont partis plus tard que nous. Coté forme, je sens les 80km que l'on vient de parcourir mais ça va encore et je n'ai pas de crampes, et Manu pas de problème, ça va plutôt bien !
Quelques victuailles avalées, on ne tarde pas trop : on n'est pas rendu ! (comme on dit chez moi). D'autant que s'annonce le col de Bougnon !!
Et c'est là que la fatigue apparaît d'autant qu'il y a quelques zones de belles montées et même du portage : là ça devient plus dure pour moi. A peine un arrêt au ravito (juste un verre d'eau) avant d'attaquer une petite portion de descente (au cours de laquelle tous mes muscles se font rappeler à mon bon souvenir). Et là , une grossière erreur, je suis persuadée que nous avons passé le col et que le plus dur est derrière nous. Que nenni, il reste encore des côtes et pas des petites. Là j'avoue que j'ai un peu craqué, mais après quelques centaines de mètres à pied, une dernière côte en VTT, nous arrivons sur la route pour une descente tout schuss vers les Issambres avec la mer en point de mire.
L'arrivée sur la plage de San-Peïre se fait dans un mélange de fierté d'avoir réussi et de fatigue (il y a environ 9h qu'on est parti).
Cette randonnée nous laisse beaucoup de bons souvenirs et déjà une envie de le refaire l'année prochaine.
33 minutes d'images (divisés en 3 vidéos) et l'album photos permettent de retracer des moments de ce Lachens-Mer 2009.