Cela fait déjà 5 jours que la vidéo est faite, il est temps de faire le compte-rendu !!
Pour la première fois, le Vélo Club de Vidauban avait organisé un raid chronométré de 50km avec un départ groupé à 8h.


Très intéressant, mais ce n'est pas pour moi !! J'ai donc fait le parcours 32km avec un départ groupé, juste après le départ des 50km, comme ça, pas de risque de les gêner.
Cette rando me donne l'occasion de revoir les habitués des randos locales, Frank, Fredo, David et les Gazelec, Nico ...

On a eu le droit à un enchaînement de singles avec descentes et "coup de cul" bien physiques avec quelques portages.

Tout ça nous mène dans la forêt des Arcs et au premier ravito à l'embranchement de l'Argens et de l'Aille.

On récupère une jolie montée en single (quasi tout en portage pour moi - je préfère vraiment la faire dans l'autre sens en descente !!).
On suit un enchaînement de pistes pour aller au point culminant de cette rando (340m) après une bonne montée, finie à pied pour beaucoup d'entre nous et en passant devant le site mégalithique des Terriers.


Une bonne descente sur piste nous amène au second ravito.

La fin de la rando nous réserve, comme l'année dernière une montée sur piste défoncée qui nous permet d'avoir une belle vue sur la plaine de Vidauban.

Le finish est toujours assez éprouvant avec une série de petites montées !!

Au final, 34km et 840m de dénivelé positif (en 3h30 de roulage).
Tout était très bien organisé, le balisage parfait, même si je suis obligée de signaler que les ravitos étaient un peu légers (surtout le deuxième) mais cette rando était très sympa avec visiblement beaucoup de monde et un soleil magnifique.

MERCI AUX ORGANISATEURS !!

Une petite vidéo filmée par moi même !!! (Manu étant absent ce week-end)

Samedi dernier avec Manu on a découvert un autre secteur VTT très prometteur au vu du nombre de panneaux qu'on a vu tout l'été sur la route.

Notre choix s'est arrêté sur le parcours N°13 noir (30km et 1400 m de dénivelé positif) au départ de Pellafol les Payas.

Dès le départ on a eu le droit à une descente technique en single le long du lac du Sautet avec des virages en épingles très amusants à passer (un vrai exercice pour moi).

Toute la première partie de cette rando est un vrai régal, quasiment que sur single avec des paysages magnifiques.





Cela nous permet de rouler le long de la Soulaise, en sous-bois et le long du canyon ce qui nous également obligé à faire quelques "poussettes" mais on est sur un parcours noir !!.





Ensuite on commence la grosse ascension de cette rando d'abord sur single dans les bois ce qui nous oblige à beaucoup pousser (moi un peu plus que Manu comme d'hab) puis sur piste avec des vues imprenables sur les montagnes des alentours.

On arrive après plus de 800 m de montée au point culminant de cette rando et on en prend plein la vue.









On bascule de l'autre coté sur un chemin pour commencer notre descente. D'abord on a le droit à un chemin défoncé par des engins forestiers. Ensuite on bifurque sur un chemin à peine visible car totalement envahi par la végétation (on ne doit pas être nombreux à faire ce parcours !!). On a ensuite droit à une descente dans un lit de rivière avec rochers, cailloux et branches mélangés : nous, perso, on n'a pas du tout apprécié (peut-être que c'est ça des descentes "noires"). Les chemins à la suite ne sont pas mieux, envahis par la végétation qui cache les cailloux, rochers, trous, du free-ride quoi !! avec en plus très fréquemment des arbres en travers qui nous obligent à descendre du VTT.

Après cette portion pas très exaltante on continue la descente sur piste. Heureusement on rejoint un autre single très sympathique qui nous redonne le sourire.

Franchement c'est un super parcours rassemblant tous les ingrédients indispensables : beauté des paysages, singles, montées et même portage... mais la descente après une si longue montée est franchement décevante !! C'est dommage.

   C'est dimanche prochain  !!

                         

 suite de l'article : choix du matos http://www.vtt-a-2.fr/article-montage-de-roue-a-la-carte-par-vtt-a-2-article-1-117388813.html

Il y a quelques étapes à suivre, et le tour est joué.
Le nombre de croisement que votre rayon va réaliser avec d'autres rayons conditionnera évidemment votre rayonnage de roue.
Pour ma part, avec mon montage (moyeu hope pro 2, 32 trous, jante ZTR ARCH EX 26, 32 trous et mes rayons ronds DT Suiss comp),  mon rayonnage aura 3 croisements : c'est le montage classique pour de la jante VTT en 32 rayons.
ASTUCE : j'utilise un bout de rayon coupé coté filetage pour pouvoir mettre en place les écrous de rayons en vissant très légèrement le coté opposé :  cela facilite la mise en place et évite de perdre l'écrou dans le profil !!!.


Tournevis plat  pour rapprocher les rayons : c'est rapide et pratique.


ROUE ARRIERE

 
POUR LA ROUE ARRIERE on commence le laçage par le coté fixation disque pour finir la 2ème nappe coté roue libre

Mise en place des rayons tracteurs
1)  la jante à plat avec le trou de valve devant soi (le trou de valve est un repère indispensable pour le rayonnage il va conditionner tout le processus de montage).
BON A SAVOIR : pas de prise de tête avec les jantes ZTR ARCH EX 26, il n'y a pas de trou décalé, ni de perçage avec un angle particulier.

2) mise en place de la premier nappe de rayons
Insérer le premier rayon (rayon maître) dans le moyeu, de l'extérieur vers l'intérieur, puis on ira le visser sur le premier trou à gauche de votre valve.


On va insérer comme ça toute la première nappe : les rayons extérieur vers l'intérieur, 1 trou sur 2 sur le moyeu, en vissant les rayons et en laissant à chaque fois 3 trous de libre sur la jante.

TRES IMPORTANT :  pour le laçage bien suivre ce processus pour respecter  le sens des rayons pousseur et tracteur.
pour la signification pousseur et ... je vous laisse lire la littérature net que j'ai mis en lien sur le 1er article.
On réalise la première nappe de 8 rayons puis on retourne la roue pour lacer la 2ème nappe de 8 rayons et ensuite on fait une rotation tangentielle du moyeu dans LE SENS HORAIRE, la roue libre vers soi, jusqu'à être en butée.

On insère les rayons de la 2ème nappe de l'extérieur vers l'intérieur du moyeu
Les 2 nappes de rayons posés précédemment deviennent des rayons tracteurs.
BIG IMPORTANT : bien respecter le process de montage (tracteurs et pousseurs) sinon votre jante va avoir de sacrés problèmes de tension à l'usage...
Il y a une subtilité sur les moyeux : il faut bien faire attention que les rayons de la 2ème nappe se trouvent en décalage sur la droite par rapport aux rayons de la nappe opposée (cf photo ci-dessous)
Il y a un très léger décalage au niveau du moyeu au moment de la mise du 1er rayon opposé : il faut donc bien faire attention et vérifier que le premier rayon soit légèrement décalé vers la droite au niveau du moyeu puis fixer le rayon à droite du rayon maitre (avec toujours la valve visible devant vous, le rayon maître se retrouvant maintenant sur la droite du trou de valve)

Faire la même chose pour les autres rayons (toujours à droite du moyeu et des rayons opposés...)

Mise en place des rayons pousseurs

On insère les rayons pousseurs de l'intérieur vers l'extérieur du moyeu
Les rayons pousseurs vont croiser 2 rayons par dessus (le 1er au niveau du moyeu) et passer en dessous du 3ème rayon pour venir se fixer sur la jante.



Le rayon se fixe dans la jante en laissant un trou libre par rapport au dernier rayon croisé par le dessous lors du 3ème croisement.
Bien prendre le temps de contrôler que vous avez bien respecté tous les croisements. De toute manière si  vous avez fait un bug de montage vous allez vite vous en rendre compte.

3) il ne vous reste plus qu'à rapprocher les écrous de rayon à ras du filetage.

ROUE AVANT

Pour la roue avant,on commence coté moyeu pour finir coté fixation de disque .
Opération bis à refaire à l'identique de la roue arriere.




   
 ALLEZ ON PASSE A LA PARTIE FINALE DU MONTAGE :  LE REGLAGE.

Ce laçage avec la configuration pousseur , tracteur en 32 trous est classique en all montain. Il est utilisé par des monteurs pro DUKE, JBRACING1,STAN'S.......je n'invente rien : il ne faut pas oublier que je suis un ancien blond car le blanc a pris la relève .

petite lecture pour plus d'info pour le montage.  http://mgagnon.net/velo/roue_montage.fr.php

Cet article va être à contre courant par rapport aux louanges faites sur cette caméra.
Comme d'habitude,  on essaie de rester le plus objectif en étant totalement libre de tout fabriquant "viva Zapata" .

Rappel du décor : nous sommes des habitués de Gopro, ayant acheté la Gopro Hero Motorsport en 2008 puis passant en HD avec la 960HD en 2011. Nous avons cédé aux sirènes de la Gopro 3 white.
     

Après quelques mois d'utilisation, je suis très mitigé comme Vero d'ailleurs, sur l'utilité de cet achat.

D'abord, voyons les points positifs
1) pas de déformation dû à la lentille convexe des modèles antérieurs.
2) belle image nette.
3) autonomie batterie très correcte
4) carte microSD qui donne aussi une bonne autonomie
5) affichage du temps disponible restant sur la carte

Ensuite, viennent les points négatifs qui, pour moi, ne sont pas à prendre à la légère vu le prix de la cam !!!!
1) stabilisation  de la cam beaucoup moins bonne que la Gopro 2.
2) image plus terne par rapport à l'ancien modèle de cam.
3) Bug régulier avec le formatage de la micro carte sd (gonflant à force) et ce, même en utilisant le reformatage carte et les remises à jour Gopro.
On a aussi rencontré de temps en temps le problème de "freeze"
4) le coté très tubulaire et restreint des prises de vue, ce qui oblige à faire des réglages de visée de la caméra très affinés.
5) le harnais avec ses accessoires : " tu filmes tes pieds mon garcon" d'où bidouille, usinage et j'en passe pour avoir un réglage top et aussi pour essayer d'éviter les vibrations et les problèmes de stabilisation par tampon de mousse. Cela les minimise mais ce n'est pas top......

On peut monter aussi la caméra à l'envers (comme beaucoup) mais cela oblige de refaire les réglages d'inclinaison plus fréquents (car elle n'est pas en butée).

Bref, on a été déçu, pas forcément par la caméra en elle-même, mais par le peu de valeur ajoutée par rapport à la Gopro2 960HD

Pour nous, la 960 hd est vraiment mieux. 
La lentille convexe tellement décriée, considérée par beaucoup comme  un défaut (déformation de l'image sur les bords), s'avère au final comme une qualité. En effet, elle est plus tolérante aux erreurs d'inclinaison de la caméra grâce à une image plus "large" (position de la caméra plus facile à régler). En plus, le coté grand angle permet de voir plus de paysages autour du chemin.

Les images sont également plus stables que la Gopro 3 et plus agréables à visionner avec des couleurs plus sympathiques, même si elles n'ont pas la netteté de la Gopro 3. 

Au départ, à l'achat de Gopro 3, on avait prévu de revendre le 960HD. En effet, à l'achat de la Gopro HD on avait déjà fait l'expérience de tourner avec 2 caméras mais la différence entre le HD et la Gopro Héro motorsport était telle qu'on avait vite abandonné cette dernière.
On n'est pas du tout dans ce cas ici : les avantages de la Gopro 960HD compensent largement la différence de qualité d'images avec la White (différence d'ailleurs diminuée par les hébergements).

On tourne maintenant avec 2 caméras.

Entre parenthèses, je prends très souvent au montage les films de la HD 960 car les autres, sur l'HERO 3 donne plutôt envie de vomir à la longue....
Comme quoi ......on aurait dû acheter l'HERO 2 HD 1080 qui était malheureusement en fin de fabrication, mais à un prix trés compétitif.

Sur la 3 on aurait aimé avoir un laser pour faciliter le réglage de la visée ainsi qu'un harnais adapté à la caméra au lieu de reprendre "bêtement" le précedent (avec des sangles plus grosses car la camera est plus lourde).

Ci-dessous une vidéo avec les 2 caméras : cintre rouge c'est Véro avec la Gopro 960HD et cintre alu c'est Manu avec la Gopro 3 White

La semaine dernière, notre virée sur le Bike Park du Mont Ventoux nous a donné envie d'accomplir enfin le "défi" dont on parle entre noux depuis quelques années : l'ascension du Mont Ventoux (par route) et la descente par les pierriers.

C'est aujourd'hui le grand jour.
On part donc du parking à la sortie de Bédoin (335m d'altitude) pour rejoindre le sommet à 1911m.


Le Mont Ventoux après 10km


Le Mont Ventoux après 15km


L'ascension se fait, pour moi, à mon rythme, c'est à dire plutôt lentement mais sûrement. Le passage au Chalet Reynard signifie que la fin est proche mais les 6 derniers kilomètres sont pour moi les plus durs (même si la pente n'est pas ensuite la plus élevée de la montée) et imposent des arrêts de courte durée mais plus fréquents.

Le passage au Col des Tempêtes nécessite un arrêt même si le sommet est tout proche.


Allez, après quelques minutes, tout va mieux et on repart à l'assaut de ce Mont mythique !!


On y est !!!


Après une pause déjeuner, on s'équipe pour la descente (casque, genouillières et coudières). Les interdictions ont fleuries au sommet du Mont Ventoux, donc on descend par la piste des crêtes en suivant le parcours Trail jusqu'au parking du Bike park.
De là on continue de suivre les pancartes "Trail" pour atterrir dans un petit single bien pierreux dans un combe qui se prolonge par un chemin en sous-bois.


On retombe sur une piste. Notre but est de continuer à suivre le parcours "Trail" mais en regardant de plus près cela nous oblige à remonter de plus de 200m de dénivelé. On est un peu à bout d'énergie après la montée de ce matin mais on prend notre courage à deux mains pour commencer la grimpette. Soudain Manu voit sur la gauche un single en descente avec des traces de pneus. On décide de suivre ce single sans vraiment savoir où il va tomber car je n'ai même pas la trace sur le GPS.
On découvre un single de folie et très long, d'abord très caillouteux avec passage dans les pierriers puis alternance des passages plus terreux dans les sous-bois et de zones "pierreuses". Une pancarte pour piétons nous rassure en cours de route en indiquant la direction de Bédoin.
On arrive à environ 3km de Bédoin qu'on rattrape par piste et par route.


On a vraiment passé une chouette journée : d'abord en grimpant le Mont Ventoux (en 3h40 de roulage : je sais, on est très loin de ces coureurs du Tour de France !!!) et en faisant une descente vraiment éclatante (en évitant les parcours marqués interdit).
Bilan de la journée : 42 km et 1600m de dénivelé

Notre exploit en Vidéo

PETIT COUP de GUEULE : roulant lentement le long de la route du Ventoux, j'ai pu rapidement m'apercevoir que le bas-coté de celle-ci était une "porcherie" : pas 5m sans voir un déchet dans l'herbe. Et vu la nature des déchets (tubes énergétiques, emballages de barres en tout genre, bouteilles d'eau ...) les responsables sont très faciles à désigner. Et au vu de la "fraîcheur" des déchets, il ne s'agissait pas de déchets du Tour de France (d'ailleurs j'ai vu un coupable le faire sans vergogne devant moi). Messieurs, quand vous êtes chez vous à prendre une bière, après l'avoir fini, vous la jetez dans le salon, idem sans doute pour le paquet de cacahuètes !!!
Un peu de respect pour la nature !!!!