vtt bul-traversee vtt-matos

Cela fait un petit moment que nous sommes réveillés mais nous attendons que le soleil pointe son nez pour nous lever.
A 8h30, je ne tiens plus, j'ouvre la tente et je vois de la glace à l'intérieur de la toile du auvent : hou là , la nuit a été fraîche (il y a également du givre sur la tente et les VTT) !! On est plutôt content de nos sacs de couchages qui ont remplis leurs contrats (ils sont prévus pour tenir entre 0°C et 5°C en confort). J'ai juste été obligé de mettre un anorak sur moi au milieu de la nuit mais je suis un peu frileuse.
 

A 8h32, le soleil pointe ses rayons sur la tente et la température monte d'un coup. Allez Manu on s'active !!

On avale petit-déj (céréales + café/ lait en poudre ou cappucino), on range tout et on repart en suivant le balisage.
Au premier point d'eau (pas très loin de notre campement), on refait le plein des vaches à eau et bidons, en savourant des yeux le paysage.

Un bon portage nous attend afin de sortir de ce plateau entouré de montagnes.
Ce temps passé à pousser le vélo me permet de jeter un dernier regard vers ces merveilleux paysages ...
 

On arrive au point culminant de ce tronçon en basculant sur l'autre versant, avec à nos pieds, un petit single descendant en flanc de montagne.

Je dois être honnête, j'ai fait toute cette partie en marchant à coté du vélo : un single très caillouteux parsemé d'éboulis avec le vide à ma gauche, ça ne m'a pas mis en confiance donc j'ai préféré jouer la sécurité. Par contre, Manu a fait pas mal de tronçons sur le bike !!
Mais la fin s'est fait en portage pour tous les deux.

La suite de la descente se fait toujours sur singles mais beaucoup moins impressionnants. On alterne les passages en forêt et les paturages. On a même vu un chamois traverser le chemin devant nous.

On parcourt environ 14km de descente à peine entrecoupée d'un portage et de quelques zones de pédalages. C'était vraiment un vrai régal dans des paysages, certes moins spectaculaires mais de toute beauté quand même.

Cette descente nous ramène vers la civilisation.
Après une pause Bolino et petits gateaux secs, nous arrivons à la Colle St Michel par la route.
Nous nous engageons sur piste en montée légère avant d'attaquer une longue montée régulière nous amenant sur un plateau tout en paturages.

On bascule sur une piste en descente, histoire de se reposer un peu. Mais on n'est pas sur la TransVerdon pour rien. Un petit single sur la droite nous tend les bras.

Et là, on a un vrai "single" qui est, par endroit, très près du bord. C'est plutôt impressionnant mais la végétation et la corde à moutons, me permettent de suivre Manu sur le VTT en restant bien concentré sur la trajectoire : "je regarde bien devant".
C'est à la fois, un peu flippant et en même temps très plaisant à rider : une bonne dose d'adrénaline sur environ 3km.

Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Thorame. Mais en passant au dessus du Verdon, on aperçoit une esplanade herbeuse, bien tentante près de la rivière, idéale pour le bivouac.
Allez on s'arrête là, pour une bonne toilette , le plein d'eau et un dîner bien mérité !!

Aujourd'hui on a donc fait deux étapes :
Lacs de Lignin - La Colle St Michel : 20 km +400m/-1250m  tronçon 4 ( http://www.vtt.alpes-haute-provence.fr/grandes-traversees-vtt/grande-traversee-vtt-transverdon/grande-traversee-vtt-la-transverdon-troncon-4-lacs-de-lignin-la-colle-st-michel/ )
La Colle St Michel - Thorame Basse : 22km  +630m/-910m : tronçon 5 (http://www.vtt.alpes-haute-provence.fr/grandes-traversees-vtt/grande-traversee-vtt-transverdon/grande-traversee-vtt-la-transverdon-troncon-5-la-colle-st-michel-thorame-basse/ )

Cette étape est présente sur la vidéo

A SUIVRE !!
 

Après avoir scruté la météo tous les jours pendant une semaine, on voit avec bonheur que le temps s'est stabilisé et que du beau temps est annoncé sur les Alpes-de-Haute-Provence pour ces 4 jours (du 12 au 15 septembre 2014).
Manu a préparé tout le matériel du BUL donc on part, en ce vendredi matin, avec nos deux voitures.
Après un passage à Rougon pour poser la Polo, on se dirige vers Colmars, le point de départ de notre BUL.

On charge les VTT, on mange un peu et on s'équipe en mode montée (casque et coudières sur le sac ou sur le VTT et casquette sur la tête).
Il est 12h15, on s'élance pour une grosse montée de 9km, d'abord sur route en passant par la station de Ratery.

Puis on bifurque sur la droite pour continuer sur chemin qui sera alors l'occasion de faire nos premiers portages.
Je tiens à préciser à ce stade de notre récit, que le balisage a été réfait (dixit Manu qui a fait cette section, il y a deux ans) et qu'à aucun moment il nous a fait défaut tout au long de ce périple : bravo et merci !!

On arrive ensuite dans la seule portion descendante de cette étape sur single et chemin, très agréable après cette montée.

Au 14ème km, on reprend de l'altitude sur piste avec de belles pentes qui nous obligent à mettre pied à terre.
Puis, on arrive alors sur une zone de paturages d'altitude où les nombreuses mamottes détalent à notre arrivée. C'est vraiment "magique" de pédaler en ces lieux magnifiques.

On arrive au fond d'un cirque qui oblige à un gros poussage pour passer de l'autre coté et arriver au plateau des Lacs de Lignin.

On arrive alors au terme de la première étape (il est 18h) et on ne peut être que subjuger par ce plateau aride entouré de montagnes. On poursuit le chemin à la recherche d'un lieu de bivouac qui est déterminé par sa position par rapport aux montagnes afin d'avoir encore une heure de soleil devant nous, car on sent déjà que, dès qu'il sera caché, le froid va vite arriver.

A peine les vélos posés, on monte le campement, petite toilette rapide et vêtement de confort. On peut maintenant se restaurer en se mettant à l'abri du vent à l'entrée de la tente. Au menu du soir, assortiment de fruits secs, semoule parfumée et petits gateaux secs.

Dès le repas avalé, on ne traine pas et on se met bien au chaud dans nos sacs de couchage.
On ne rouvre la tente que pour assister à la rentrée du troupeau au coucher du soleil.

L'étape du jour faisait 21km avec +1400m / -400m avec une arrivée à 2276m d'altitude (trace GPS sur le site http://www.vtt.alpes-haute-provence.fr/grandes-traversees-vtt/grande-traversee-vtt-transverdon/grande-traversee-vtt-la-transverdon-troncon-3-colmars-les-alpes-lacs-de-lignin/ )
Le mot de Manu:
Quel plaisir de faire découvrir ce parcours à Véro, en particulier ce bivouac à Lignin. Véro a super assuré sur cette trans, je suis fier de ma rideuse préférée.
Elle m'a dit : "c'est vraiment le mode de ride que je préfère en VTT"...ça promet de très beaux BUL...

A SUIVRE ....
 

Avant de vous conter plus en détail toutes nos aventures, quelques photos de notre BUL sur la trace de la TransVerdon au départ de Colmars.

Pourquoi ce titre?
Des listes "fumantes", au poids ultra light, pour prouver quoi ??
Pour Véro et moi, un BUL VTT, c'est juste un moment de liberté, de plaisir, de partage, des images et des rêves plein la tête : des instants magiques...
Le casse tête sur ma première  liste BUL VTT a été ponctué de recherches d'informations fiables et intéressantes aussi bien dans les magazines que sur la toile, et des infos qui tiennent la route.
En fin de compte j'ai eu des infos top  par des amateurs astucieux et prudents qui ont fait un BUL VTT, une traversée, un tour...
J'ai aussi puisé dans mes expériences personnelles.
Un BUL, digne de ce nom pour moi, se fait en autonomie total, sinon on appelle ça simplement une traversée, un tour de .. un trip entre potes dans des gîtes ou refuge ...

Pour l'eau en montagne "grand débat".
Il y a beaucoup d'eau en montagne?
Pour notre part, aussi bien en solo qu'en duo on s'est déjà retrouvé coincé en étant sur des parcours avec très peu de points d'eau : parfois il n'y a pas de rivière ou de source en été en altitude.
Il faut aussi savoir qu'il y a de l'eau impropre à la consommation à cause de l'élevage (vous savez comme le ver qui vous bouffe le foie) ou autres... Comme je n'ai pas de laboratoire d'analyse intégré, ni l'estomac d'un chamois (et l'envie de vivre vieux, je préfère prendre des précautions (et quelques grammes).

Le POIDS : le nerf de la guerre
 J'ai  eu  un commentaire sur le blog il y a quelques temps :

YEH:
~~Total finale 16591g .... Gloups !!!! Pas vraiment "BUL" mais plutôt Bivouac ULTRA LOURD . Peut vraiment mieux faire même pour pas cher. sur l'article: 
C'était un BUL VTT EN SOLO en montagne en comptant l'eau sur mon bilan poids (en toute logique car l'eau est bien portée sur soi ou sur son bike!!!!)

Mon bilan poids:
sans l'eau  : 11377 g.
ensuite sur le dos je suis au grand MAX 5 à 6 kg, le reste c'est le BIKE qui porte.
Mon but est de descendre le centre de gravité, pour se soulager les fesses et les disques vertébraux.
Pour ma part, je trouve ça très désagréable au pilotage d'être chargé en matos sur le dos. Je préfère lâcher mon bike chargé en cas de chute, que d'avoir du poids supplémentaire sur le dos en mode crasch.
Après chacun son feeling .....
"Mais mon rêve reste un fat bike avec les sacoches sur les fourreaux de fourche et le matos sur bases et haubans".

Liste en solo de vtt-a-2.
Elle n'est pas parfaite, je vous l'accorde.
On peut effectivement descendre encore le poids, ce que j'ai déjà fait un peu mais, désolé, j'ai pas encore fait les modifs du poids.
Pour un petit joueur comme moi, avec un niveau physique et bagage technique en vtt très moyen, ce n'est pas trop mal, et on se rapproche d'une liste correcte.
Car n'oublions pas que le BUL VTT est à la portée de tous.
Le but final pour moi ce n'est pas faire un stage commando, JE SUIS PLUTOT RIDE PLAISIR ET SECURITE (comme je pense la majeure partie des personnes qui se lance dans cette aventure).
On peut, à mon avis, tout concilier, le budget, le poids "car le light coûte très chère" .
exemples :
- mon sac de couchage Decathlon 5°à 59 euros garnissage synthétique 730g
ou Quilt Cumulus 350 garnissage duvet à 200 euros et 585 g
- mon matelas pneumatique Decathlon 39.95 euros à 550 g ou
Neo Air Xlite 134 euros 347 g
- L'ancienne tente Decathlon ultra light 2kg "complète" (en mode tarp 1 kg) à 100 euros.
MSR Carbon Reflex 2, à 1,040kg "complète" (en mode tarp 760g à 500 euros
Tout est une histoire de programme, de fréquence d'utilisation, de budget, de polyvalence des activités (VTT, rando pédestre,......).
Après, il y a aussi un choix des matériaux, comme par exemple les sacs de couchage en duvet qui sont plus light et meilleur en thermique a priori. Mais, pour ma part je suis parti sur du garnissage synthétique et je ne reviendrais pas même pour tout l'or du monde sur du duvet (surtout vis-à-vis de sa réaction à l'humidité)
Je ferais un article détaillé là-dessus car il y a très peu de retour fiable sur des comparaisons entre garnissage duvet ou synthétique "le pour le contre et le test terrain"..

 

 Là où j'ai gagné du poids c'est grâce au filtre à eau qui me permet de moins me charger en eau et sur la bouffe lyophilisée. Le fait de partir à deux aussi permet de partager le matos. Par contre, maintenant je prends une tente complète, à cause des moustiques et insectes divers qui peuvent vous gâcher la nuit de récupération.

LES 2 PLUS GROS FAISEURS DE POIDS.
EAU
Il  nous faut de toute manière de l'eau de façon conséquante, pour l'hydratation dans la journée, la bouffe du soir et le petit déj du matin, l'hygiene du soir.
Il faut à peu près en mode BUL en montagne entre 0.5 et 1 litre d'eau par heure. Il faut donc un minimum de stock pour pouvoir parer à une absence de point d'eau qui selon le coin peu durer un certain temps. De même, le bivouac ne se fait pas forcément près d'un point d'eau : il faut donc l'anticiper.

NOURRITURE
Pour la bouffe il faut un minimum de 2500 calories par jour (sauf si vous voulez faire une cure novatrice avec perte de poids éclair).
Il y a de la documentation et des sites internet très bien faits sur la nourriture optimisée pour ce genre de trip. Pour ma part, je prévois du léger et facile à cuisiner (du déshydraté : semoule variée, Bolino, ..) avec du sel pour les minéraux perdus et quelques condiments pour un minimim de plaisir gustatif.

Dans tous les cas, n'oublions surtout pas cette magnifique dame qu'est la montagne, au temps capricieux peu prévisible et très changeant pouvant passer du soleil à la grêle ou la neige en quelques heures.
Donc soyons très modestes et surtout bien équipés.

Notre deuxième liste duo sera détaillée avec tous les poids ( matos rideur, matos sur le bike et bien sûr sur le dos).
Je remettrais celle en solo à jour avec évidemment cette fois le matos du rideur complet avec protections coudières genouillères, casque VTT.
Avec bien sûr toujours pour moi un ratio poids sécurité.

Allez, avec de la chance, on va mettre tout ça en application prochainement !!

MANU
Bon ride et bon BUL VTT à tous.

et pour finir deux petites vidéos instructives et très sympas avec un bilan poids très bien avec tous les détails.
 

Un produit que je trouve top :  e Filtre eau portable HIKER PRO Katadyn
Il est léger, compact. Le contact entre l'eau contaminée et la sortie d'eau purifiée est presque impossible. En plus, on peut purifier une grosse quantité d'eau dans n'importe quel récipient :  vache à eau, casserole, bidon ....
On obtient une purification totale de l'eau, ou du moins très complète.
C'est vraiment le produit idéal pour le BUL.

Ci-dessous sa fiche technique :

Filtre eau portable HIKER PRO Katadyn    
Le filtre Katadyn HIKER PRO est un filtre Katadyn qui conviendra à toute filtration d'eau même sur une eau trouble. Le filtre Katadyn HIKER PRO éliminera efficacement les bactéries, protozoaires, kystes, algues, spores et sédiments. Son filtre au charbon actif se chargera de réduire les odeurs et les goûts désagréables. Le filtre HIKER PRO Katadyn est très facile à nettoyer lorsque l’on part en excursion grâce au film lavable qui protège le filtre. Ce film protecteur permet également de prolonger la durée de vie de la cartouche filtrante en fibres de verre de 0,3 micron.
Contenu : Filtre Katadyn HIKER PRO, préfiltre, film de protection amovible, 2 jeux de tuyaux avec éléments de raccord rapide, adaptateur gourde Easy Fill, sac de transport.
Dimensions : 7,6 x 16,5 x 6,1 cm.
Caractéristiques : Durée de vie : 1150 L selon la qualité de l'eau. Débit : 1 L/min.
Couleur : Noir.
Poids : 310 g.

 De façon extraordinaire je suis tombé sur une très très bonne affaire : un filtre hiker pro utilisé une fois...sûrement pour la première mise en service pour retirer les substances de charbon actif qui sont inoffensives mais qui donne une couleur légèrement noir à l'eau.

Nous avons utilisé ce filtre à eau sur les 2 BUL que nous avons fait cet été (Sisteron-Dignes / Tour du Champsaur) et le bilan est très positif :
   - utilisable partout dès qu'on trouve un point d'eau avec une hauteur de 3 cm
   - rapidité d'utilisation que ce soit pour le branchement des tuyaux ou le temps de filtration.
   - sans doute bonne efficacité car on n'a pas été malade (mais on a quand même traité l'eau en complément par des pastilles : on n'est jamais trop prudent avec ça).

Le but, aujourd'hui, est de faire le plus de kilomètres possible pour avoir une étape courte demain dimanche.

Déjà, on a passé une bonne nuit, même si, sans vouloir faire ma chochotte, j'ai eu un peu de mal à trouver une bonne position de sommeil sur mon matelas mousse !!.

On prend donc notre petit déjeuner habituel (Muesli + lait en poudre + café) et on remballe notre campement sans attendre que le soleil nous atteigne pour faire sécher la tente (la nuit a été relativement humide), ça séchera ce soir !!
En effet, on sait d'avance qu'on va grimper donc on ne veut pas perdre trop de temps ce matin.
On doit donc d'abord finir cette étape n°2. Pour ça, on continue de monter sur la route et on bifurque sur piste en suivant le parcours facile (il existe donc une variante dure !!). On avale du dénivelé mais la forme est revenue et les points de vues sont magnifiques.


On suit ensuite le flanc de la montagne par une succession de singles parfois assez vertigineux et on en prend plein les yeux.




Après un déjeuner fait de Bolino (toujours pâtes à la napolitaine - il n'y avait que ce "parfum" au supermarché !!) et gâteaux secs, sur une prairie, avec comme toile de fond la montagne et des parapentes. Cela donne envie de paresser !!  Heureusement quelques moustiques nous incitent à plier bagages dès le repas terminé.

On reprend notre route sur les singles en flanc et en descente, ponctuée d'un arrêt à la fontaine.

Une dernière remontée sur piste (c'est toujours un peu difficile pour moi après le repas et aux heures les plus chaudes de la journée) et c'est une succession de descentes entre chemins et singles en forêt.

On arrive enfin à la rivière "le Drac" qui signifie que la fin de la deuxième étape approche. Il faut juste rouler le long du cours d'eau pour atteindre le pont de Champoléon : juste rouler le long du Drac ? Que nenni, une belle montée se profile nous obligeant à pousser le vélo. Heureusement, elle ne dure pas longtemps !!
Arrivé au pont de Champoléon, on se refroidit un peu la tête dans la rivière bien fraîche et on boucle l'étape 2 : on est à 106km et 3120m de dénivelé au total.

Maintenant, tout n'est que bonus pour la journée de demain.

On démarre donc cette étape n°3 par une chemin en forêt puis le long du Drac en direction d'Orcières, en prenant doucement mais sûrement quelques mètres d'altitude au fur et à mesure des kilomètres.

Gros bémol : pour la traversée du Drac, il y a un pont en bois dont l'utilisation est interdite (barrière et panneau de danger de chaque coté), avec aucune indication sur le passage à emprunter. On décide de passer quand même !!.
De l'autre coté une magnifique cascade nous attend.
                                 

On longe le Drac en espérant bivouaquer à coté mais on s'aperçoit vite que ce coin est un lieu de promenade très apprécié. On renonce donc à notre projet et on s'arrête faire notre "grand" plein d'eau à la rivière pour le soir. On repart en espérant trouver quelque chose assez rapidement car il est déjà 18h30.

Mais on remonte par la route en traversant villages et prés cultivés. On arrive ensuite sur piste dans les bois mais sans rien trouver pour planter notre tente. Il nous reste environ 20 km et 500m de dénivelé à faire.

Manu me propose donc son plan  : finir la rando ce soir en nocturne. On a tout ce qu'il faut pour ça, une lampe chacun, nos vestes VTT et le temps est clément.
Après quelques hésitations de ma part (quelques doutes sur ma forme et sur le type de terrain à venir), c'est décidé, on va faire ce tour en 3 jours. On s'allège au maximum en remplissant nos vaches à eau et en vidant tout le surplus d'eau. On met dans mon sac à dos, à portée de main, ce qui nous reste à manger sans cuisson (muesli, gâteaux secs, fruits secs) pour se nourrir pendant le reste de la rando sans avoir à sortir tout le barda.

On reprend notre périple avec quelques coups de tonnerre en bruit de fond et on continue notre montée sur piste (qui est bien roulante = un vrai régal pour ce soir !!). Une petite pluie se met à tomber, juste de quoi nous rafraîchir en roulant. On arrive donc, de nuit, au point culminant de cette rando à 1894m d'altitude, avec, par chance, une lune suffisamment pleine pour ne pas allumer les lampes quand on pousse le vélo sur quelques portions de montées.

Arrivée en haut, il n'y a plus qu'à descendre à la lumières de nos lampes (une première pour moi) sur chemin (GR) puis sur une longue piste (ce qui est moins excitant qu'un single mais dans ces conditions beaucoup plus confortable pour nous).

Encore un bout de route et on arrive au Vito : il est 23h et on a fini le Tour du Champsaur en 3j comme prévu initialement, avec 142 km et 4100 m de dénivelé positif.
Pour cette seule journée de samedi on a fait 63km et 2000m de dénivelé positif.
Un brin de toilette au gant et un bon plat de pâtes sauce Barilla, clotûre cette longue journée !!

Ce Tour du Champsaur, on l'a fait en autonomie totale, et heureusement car même si on traverse des petits villages et hameaux, notre route n'est jamais passée à proximité immédiate d'une épicerie.
De même, il vaut mieux partir avec la trace GPS : les chemins sont bien balisés mais ça aide dans la cas de panneaux un peu éloignés des intersections ou parfois des panneaux pas très explicatifs.
En général, les parcours sont roulants que ce soit en montant ou en descendant. Quelques descentes techniques agrémentent agréablement ce tour tout en étant faisable (même si parfois il m'a fallu mettre un pied à terre !!)
Et les paysages sont magnifiques avec un mariage parfait entre la montagne, les cultures et prairies.

On a adoré faire ce tout du Champsaur !! ça mérite bien une vidéo !!

On se lève en ayant quelques heures de sommeil en retard : pas terrible pour faire, en théorie, la plus grosse journée de ce tour.
Bref on se prépare le petit-déjeuner (Muesli + lait en poudre + eau chaude + café pour Manu), on remballe tout notre campement et on se lance pour la fin de l'étape 1.
On continue donc notre montée sur piste forestière commencée la veille pour finir par une petite poussette nous emmenant sur un GR.


On se lance sur une jolie descente sur single (ponctuée par un remplissage d'eau des bidons).

Une piste et une route nous emmène jusqu'à Noyer (bilan à mon GPS de cette première étape : 54km et 1400m de dénivelé).
On commence donc à 11h l'étape 2 de ce tour : Noyer - Champoléon (55km -1800 m de dénivelé).
Le manque de sommeil se fait déjà ressentir et on sait que cette journée va être plutôt dure.

Le début de la deuxième étape se fait en descente sur piste et route pour rejoindre le Drac et le traverser au niveau de la N85.
De là commence la remontée qui se révèle assez "compliquée" surtout pour moi, avec quelques passages de pistes assez caillouteuses ce qui n'arrangent pas mes affaires.
On continue la montée par des chemins en forêt qui m'obligent à pousser assez souvent.
On s'arrête manger le midi à coté d'une "Tour de Pise" locale : ce midi c'est Aptonia au menu (couscous pour Manu et Pates à la milanaise pour moi : le verdict final = ce sont les meilleurs "parfums" de cette gamme même si ça nous parait trop cher et qu'on restera, je pense, sur les Bolino).

On se répartit les charges avec Manu et je lui redonne la casserole avec le gaz (qu'il m'avait donné le matin!!) pour m'alléger un peu (ce qui, galant comme il est, à accepter sans broncher!!) et grimper un peu mieux.
L'après-midi se passe mieux avec des montées sur pistes et sur chemins en forêt mais on sent qu'il va falloir arrêter assez tôt pour pouvoir récupérer de la nuit dernière.

On arrive sur une petite route montante et on commence à chercher un lieu propice au campement.
On trouve une petite prairie sauvage un peu en contre-bas de la route qui a l'avantage de surplomber une rivière ce qui nous évite de faire le rituel du plein d'eau.
En plus ça nous permet de faire une vraie toilette bien que l'eau soit très fraiche voire très froide... et la vue est très sympathique.


Au compteur on a 79km et 2130 m de dénivelé : aujourd'hui on a fait seulement 34 km et 930m de dénivelé et sur cette deuxième étape seulement 25km (sur les 55km) et 730m (sur les 1800 m) : ça va être compliqué de boucler ce tour en 3 jours, un quatrième jour se profile à l'horizon ...

On monte notre campement avec cette fois-ci quoi qu'il arrive une tente fermée pour que les insectes et surtout les moustiques (nos ennemies jurés pendant cette rando !!!) ne puissent pas nous attaquer pendant la nuit.

Au menu de ce soir :  petits fruits secs pour apéro, velouté de tomates - mozarella (très bonne) et semoule (toujours inconnu). Comme dessert, nous avons eu le droit à des fraises des bois cueillies par Manu.


Nous nous sommes couchés très tôt avant la nuit quand nous avons entendu une voiture avec un gros bruit de moteur qui va caler. Ce qui d'ailleurs arriva et après plusieurs essais aussi bruyant qu'infructueux, il est tombé en panne sur cette petite route quasiment à notre niveau : on les accumule !!

Mais on s'est vite endormi sans connaître la suite de l'histoire.

Comme prévu, le temps étant annoncé comme beau, nous sommes partis mercredi soir à Ancelles pour démarrer dès le jeudi matin le Tour du Champsaur donné pour 145 km et 4300 m de dénivelé positif (cf notre article http://www.vtt-a-2.fr/article-tour-du-champsaur-119351726.html ).

1er jour : Départ d'Ancelles pour rejoindre le Noyer (1ère étape de ce tour)

Une fois tout la matériel chargé sur le dos et sur les VTT on démarre ce tour par une montée sur route jusqu'au col de Moissière : idéal pour se remettre dans le bain car ça fait pratiquement deux mois qu'on n'a pas roulé sur nos engins (tout occupé à faire de la descente !!), en plus chargé pour un BUL.


Sur ce sommet, on rencontre 4 VTTistes qui font également le Tour du Champsaur, on les rencontrera à plusieurs reprises pendant cette première matinée.
On suit ensuite une piste en balcon nous permettant d'avoir une superbe vue de Gap jusqu'au lac de Serre-Ponçon. Une petite descente technique agrémente agréablement cette matinée.

On alterne montée et descente pour arriver sur le bord du canal de Gap dans une atmosphère très bucolique.
On fait notre pause déjeuner composé d'un Bolino (pates à la napolitaine) (un peu éclaté dans le sac) + café et gateaux secs. A ce stade on a fait 25km (très bien, la moitié de la première étape) et seulement 500m de dénivelé positif. Cela va être dur cet après midi car en théorie, il faudrait enchaîner 1000m de dénivelé.
Après avoir traversé le centre d'oxygénation de Gap et ses golfs on traverse la N85 pour une bonne grimpette sur route sous la chaleur.

Après quelques kilomètres, on emprunte une piste bien caillouteuse qui nous emmène en haut d'une station de ski : on fait alors notre première (et la seule d'ailleurs) erreur de parcours en descendant par un petit sentier et nous obligeant à remonter sur 500m en poussant le VTT.
Effectivement le panneau indiquait bien un petit single sur la gauche qui se prolonge par une descente bien sympathique à la station de Laye (avec un balisage qu'on a trouvé plus que moyen : vive le GPS pour retrouver le single dans la prairie).

On poursuit notre route en passant à coté de Notre Dame de Bois vert et on profite de la fontaine à proximité pour faire le plein d'eau pour le soir.

  parenthèse sur le rituel du soir : on remplit les vaches à eau avec les bidons d'eau traitée préalablement rempli dans l'après-midi et on remplit ces 2 bidons + 2 vaches à eau de 2 litres (qu'on traite) et on les met sur chaque VTT;  Ce remplissage est à faire au plus proche du bivouac car 2 kg de plus sur les VTT ça se sent surtout le soir mais pas trop tard car on ne sait jamais vraiment quand on va rencontrer un point d'eau. Toute cette eau nous permet de faire nos toilettes, préparer la bouffe, faire le petit déjeuner et remplir à bloc les vaches à eau le lendemain matin.
En effet, la journée avance et on commence à chercher un coin  pour le bivouac tout en continuant notre ascension sur la piste forestière.
On trouve notre bonheur sous les bois dans une zone plate à l'écart des fourmilières qui sont énormes dans ce coin.

Bilan de la première journée : 45km et 1200m de dénivelé : on est dans les temps même si on s'est arrêté avant Le Noyer.

On dresse la campement à coté de notre "arbre à linge", fait notre toilette du soir et on prépare notre repas avec ce soir au menu : mélange de fruits secs comme apéro, soupe "Poule au pot et ses vermicelles", semoule cuisiné (on ne sait plus laquelle car ce n'est pas marqué sur les paquets !!) agrémenté d'oignons séchés et curry avec galettes de riz, et gateaux secs pour dessert.



On ne traine pas et on va se coucher.
La nuit a été quelque peu agitée par les aboiements d'un gros chien poursuivant du gibier à proximité de la tente, ce qui a mis Manu aux aguets pendant une bonne partie de la nuit appliquant des consignes de base de sécurité (tente ouverte pour sortir plus vite, couteau ouvert lame plantée dans le sol à la sortie de la tente -je vous rassure il ne s'agit pas d'une arme de 3ème catégorie mais du couteau sur la photo-) et l'a rendu sensible au moindre bruit suspect ou pas (un simple retournement de ma part l'a fait sursauter ce qui, par retour, m'a complètement réveillé). En plus le chien a remis ça en fin de nuit alors qu'on commençait à s'assoupir !!!

     NEW LISTE MATOS BUL  "pour le tour du champsaur".
3 jours de bul en autonomie compléte pour 2 rideurs 

MATOS RIDEUR:
2 casques meet parachute
2 paires de chaussettes coton.
1 bluff (Manu).
2 maillots VTT.
2 vestes montagnes avec capuche (polaire déperlante, déja testé en rando orga "pass portes").
2 shorts +corsaire avec peau de chamois (le corsaire évite l'irritation des genouilléres).
2 paires de gant long.
2 paires de chaussure (510 pour nous).
2 paire de genouilléres 661 ( mis en permanence).
2 paires de coudiere DAINESE (mis à la demande).
2 paires de lunettes
2 casquettes pour mettre pendant les montées non techniques (déjà testé sur BUL).

MATOS DEPANNAGE
2 maillons de chaine.
1 multi outil avec dérive chaine.
2 chambres à valve presta (dépannage jante tubeless et jante ZTR) .
3 démontes pneu.
1 pompe.

ELECTRONIQUE:
1 appareil photo(panasonic TZ6) avec housse et trépied souple.
2 gopro (3 et 960 hd sur fixe harnais plastron + piles et cartes sd).
1 gps Oregon (paramétrés à la conso mini)+ 3 jeux piles de rechange.
"AVEC TOUJOURS UN SUPPORT PAPIER(carte ign).
2 éclairages VTT (qui sert aussi pendand le bivouac comme lampe à main.

VETEMENT REPOS.
2 doudounes light(duvet).
2 collants de course.
2 maillots synthétique+(2 polaires fine, pas dans ce BUL).
2 paires de chaussettes coton (+ 2 paires pour 3 jours de bul, change rideur).
2 bonnets polaire.

HYGIENE:
1gant (économie d'eau)
1 mini serviette
1 gel douche (reconditionné en petit flacon).
1 brosse à dent
1 tube de dentifrice
2 (pour 3 jours de bul) paquets de mouchoire compact + PQ (1 rouleau)

COUCHAGE.
2 draps de soie.
2 sacs couchage 0°( testé en bivouac entre 5 et 7° ).
2 matelas mousse.
2 coussins gonflables (indispensable pour nos cervicales...).
1 couverture de survie épaisse,(protége le fond de tente fragile de la T2 de décat).
1 tente 2 places (compléte, au vu de l'humidité et vent thermique et insectes).

MATOS PORTAGE
5 sacs éthanches de différents litrages.
10 sangles (1+1 pour tenir chacun le tank d'eau de 2 litres pour le soir).
2 portes bagage tige de selle
2 portes bidon
1 sac à dos 40 litre manu (déja testé sur BUL).
1 sac à dos 20 litres vero (EVOC déja testé sur BUL ).

SECURITE PERSO ET BIKE.
2 portables chargé à bloc et allumé seulement pour appel.
2 plaques d'identification avec numéro sécu et groupe sanguin.
2 portefeuilles.
1 antivol light (suffisament long pour attaché nos 2 bikes (déja testé sur BUL et rando orga)).
1 trousse premier soin (1 tube pommade répare QQ, nurofène 400, pansements comprésifs, bandes, gaz avec antiseptique....).

POPOTE.
1 popote inox pour 2.
2 timbales alu.
1 réchaud gaz light.
1 cartouche gaz (+1 pour 3 jours de bul).
2 briquets mini.
1 couteau (baladéo).
2 couverts plastique (fourchette, cuilliere sur le même couvert).
6 sacs zip pour dechets.
1 scotch brit.

BOUFFE+EAU.
2 vaches à eau de 3 litres(dans sac rideur pour hydra course).
barres énergetiques +fruits secs pour alimentation course.
2 bidons de 900 ml remplie d'eau en permanence pour la conso tampon de course (sur trek Manu).
2 tanks souple de 2 litres sur chaque bike (rempli en fin d'étape pour la bouffe, hydratation et l'hygiène).
2 sachets déshydratés  "DECATHLON APTONIA" ( je finis ces 2 sachets, et puis j'arrête, très cher, trop salé, pas assez calorique).
Nourriture reconditionnée en sachets (choix du volume des rations et emballage moins lourd, moins encombrant et surtout beaucoup beaucoup moins cher, avec en plus le plaisir d'agrémenter à son goût).
Pompe katadyn (HIKER PRO WATER MICROFILTER) "le top du top", léger, facile d'utilisation, traitement complet de l'eau).
+ Pilules pour traitement de l'eau.