EXTRAIT ARTICLE Mes Opinions .com

le 29/09/2017

Bonjour à tous !

C’est une victoire au goût un peu amer que je vous annonce, l'ancienne formule du Levothyrox sera de nouveau commercialisée le 2 octobre 2017, mais en stock limité (90.000 traitements sous forme de conditionnement trimestriel) sous le nom d’Euthyrox. 
 
Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) il sera « prescrit exclusivement en dernier recours aux patients, en nombre limité, qui rencontrent des effets indésirables durables avec les autres médicaments ».

Il s’agit une nouvelle fois de repartir à zéro avec les effets indésirables de la "réaccoutumance" puis dans quelques mois lorsque les stocks seront engloutis que ce passera -t-il ?
Devrons-nous une fois de plus subir des effets secondaires ? Souffrir encore dans nos corps et dans nos vies ?

Cette semaine, lors de ma permanence « pause café thyroïdienne » à Arras, j’ai rencontré une trentaine de personnes qui m’ont émue et bouleversée. Des témoignages poignants de malades en détresse. Ces rencontres ont renforcé ma détermination à continuer le combat.
suite sur le lien.

Une plainte collective sera donc déposée
L’avocate et ancienne magistrate Marie-Odile Bertella-Geffroyet a accepté de devenir le conseil juridique à la demande de l'Association Française des Malades de la Thyroïde.
Elle portera une plainte collective auprès du parquet du pôle de santé publique. cette plainte sera déposée la semaine prochaine, pour ces trois motifs : 

- mise en danger de la vie d'autrui ;   
- atteinte à l'intégrité physique ;
- non-assistance à personne en danger.

 Pour ceux qui souhaitent participer à la plainte collective disponible sur le lien.

A défaut d'être à la première édition (on ne faisait pas de VTT en ce temps-là), on a fait notre première randonnée organisée lors de la 10ème édition en 2007 ( on a encore la plaque sur notre tableau des souvenirs ) et beaucoup d'éditions suivantes.

Donc en route pour la 20ème !!
 

Hier, nous avons décidé de rouler très local.

En cherchant sur internet une variante au Château de Berne, nous sommes tombés sur un parcours "VTT Thoronet" au départ de Lorgues (https://www.visugpx.com/1355080346 ) donné pour 36km et 546m de D+.

Cela nous a permis de découvrir de nombreux chemins qui nous étaient inconnus (eh oui, à force d'aller à droite et à gauche, on ne connait quasiment aucun chemin autour de chez nous !!).

Cette sortie n'est pas technique ni physique mais elle permet de rouler agréablement sur petites routes, pistes, chemins et quelques singles entre vignes et oliviers.

Pourquoi ce titre ronflant de "préparation suspensions VTT"...
Car un amateur éclairé en mécanique peut optimiser de façon très satisfaisante ses suspensions, et de façon rapide, simple et très efficace.
Pourquoi s'en priver?
Mais cela évidemment, quand tes suspensions en ont besoin !

COMMENT SAVOIR SI TA SUSPENSION A BESOIN DE CALES VOLUMETRIQUES. 

Symptômes d'un manque de cale(s) volumétrique(s) dans les suspensions :

On a une suspension très linaire, qui se traduit par des affaissements rapides en fin de course, des butées vite atteintes, des pédales qui tapent sur la moindre marche, caillou, tronc d'arbre ...  et tout ça malgré un bon réglage de SAG et un bon réglage de détente et de compression (quand les suspensions en sont équipées).

Les solutions possibles.

Réduire le SAG en gonflant l'amortisseur ou la fourche n'est pas une solution, de même que "tripoter" toutes les 5 minutes le levier du prodédal ou de blocage de fourche.
Pour moi c'est une aberration hydraulique. Un bon réglage d'amortisseur doit permettre d'avoir une suspension polyvalente en montée comme en descente et donc d'avoir un vélo qui pompe peu en montée et qui est performant en descente.
Et, en plus, cela évite des pannes régulières de l'hydraulique dues à un oubli de déblocage en descente (avec envoi en SAV).

Par contre, l'ajout de de cales volumétriques est une solution

Le choix de la grosseur de vos cales volumétriques se fera en fonction de votre façon de rider  (appui fort, saut....) de votre poids et aussi de votre feeling. Elles sont simples à mettre en place et à modifier et les essais terrains seront là pour valider votre choix.

MONTAGE DE SPACERS SUR FOX.
Avant tout ajout de tokens ou spacers il faut bien se renseigner sur le type et le nombre max qu'on peut mettre, car on peut avoir des risques de blessures et de détérioration des suspensions.
 

ref fox float ctd

Kit de Spacers Volume Amortisseur FOX RACING SHOX > 2013 #803-00-802       

1) Dépressuriser votre amortisseur.
2) Dévisser votre chambre d'air avec une clé à sangle, ne pas utiliser une pince ou tout autre outil risquant d'abimer la chambre d'air.
3) Installer la bonne taille du spacer en fonction de vos besoins.
4) Mettre une pointe de graisse sur le filetage et le joint torique de la chambre d'air. Ne pas serrer trop fort la chambre d'air.

Montage sur une fourche FOX 34 Plus Performance, 150mm travel, 3-position compression

1) Dépressuriser votre fourche.
2) Dévisser votre écrou de fourche "douille de 26mm 6 pans" ou clé à molette (attention de ne pas massacrer l'écrou).
3) Installer le nombre de spacers en fonction de vos besoins (ne pas dépasser le nombre maxi de spacers).
4) Mettre une pointe de graisse sur le filetage et le joint torique de l'écrou de fourche, ne pas serrer fort l'écrou.

A la demande d'un internaute "Fred", je me suis penché sur ce comparatif, car franchement je ne m'étais jamais posé la question.
Pourquoi?
Je trouve que les 2 bikes ont une utilisation et une philosophie de roulage différentes.

FAT BOY SPECIALIZED
LES + DU FAT.
Pour le Fat, tu pars sur un engin qui peut te faire parcourir des régions et des endroits, en autonomie, en traversée, un bike de voyage  qui supporte très bien la charge du matos.
C'est un engin qui passe partout, vraiment partout, aussi bien en descente qu'en montée dans le sable, la neige, la boue.
C'est le rideur qui a ses limites, pas la bécane.
C'est un engin très ludique, un gros jouet, confortable (même en tout rigide).
Il est également très simple à l'entretien, pas onéreux en matos (pas d'entretien de fourche ni d'amorto, pas de roulement de cinématique car pas d'articulation du bras arrière de suspension).
Cela permet aussi de rouler de façon différente en apprenant à gonfler ses pneus qui servent de suspension. Au final c'est une façon de rouler originale.
Cela apprend aussi à rouler propre en tout rigide, donc ça améliore le pilotage et la qualité des trajectoires.

LES- DU FAT.

Il faut accepter d'être à la ramasse au niveau performance de temps en temps, sur des parcours roulants, tronçons de goudron (beurk !!), piste forestière.....
Il faut aussi savoir que d'avoir un engin en tout rigide, quand ça tabasse fort, ça charge bien dans les bras.
Cela signifie aussi que la faute de pilotage se paye cash, et qu'il faut apprendre à être propre en pilotage.

STUMPJUMPER 27.5+
LES + DU 27.5+
ENORME.
C'est vraiment très surprenant qu'un bike avec des pneus de cette taille marche comme ça en mode roulage. Cela "avionne" aussi bien qu'un 29 pouces : tu me diras le diamètre des pneus arrive au diamètre des 29 (vérifié par bibi, votre humble serviteur).
En montée, ça grimpe comme un chamois, en descente tu te retrouves avec un mini DH, un bon, très bon enduro.
Et surtout c'est un bike confortable sur longue distance, peu exigeant.
POLYVALENCE, POLYVALENCE : C'EST UN BEAU CHALLENGE QUE SPE A PONDU.
C'est un vélo de trail par excellence tout à fait dans le concept du vélo de trail aux US.
Pour preuve, j'ai eu un client américain qui roule au moins 6 mois aux US sur les trails aménagés dans leur pays, Moab etc.....  Je lui ai demandé quels bikes tournaient chez eux?
Réponse : des 27.5 et surtout des 27.5+, le 29 ayant presque disparu......
A méditer....grand Bouddha.
Quand tu vois les magazines VTT qui ont une forte tendance à les massacrer en les qualifiant de "vélo de débutant, vélo moins performant qu'un XC marathon etc " et des revendeurs qui ne savent ni vendre ni régler correctement leurs suspensions et la pression de leurs pneus...., tu rigoles très fort.

LES- DU 27.5+
Je cherche je cherche, HUMMMMMM.

ALORS, LA GRANDE QUESTION : comparons les 2.
Difficile pour moi, j'adore les 2.

Le Stumpjumper est clairement moins fatigant sur longue distance ou parcours exigeant avec un challenge chrono que le Fat boy tout rigide (moins de résistance au roulage que le Fat -logique mon cher Watson).
Les suspensions du stump permettent de franchir, mieux que le Fat, les marches en montée, en descentes, troncs, etc.
Le stump est un vélo qui pompe peu.
Les 2 sont très,très maniables et stables, et oui, vive la géométrie réussie de Specialized.
A revenir en arrière, je prendrais plutôt le 27.5+ : le seul hic, pour les BUL, c'est le porte bagage Thule sur le hauban arrière. Le stump ne résisterait pas, les roulements d'articulation sont très fragiles chez Specialized, il y aurait très vite de la casse.

En tout cas, j'ai la chance d'avoir 2 BIKES extra, qui me comblent dans tous mes RIDES.

On est dimanche, il fait beau, les massifs ne sont plus ni en noir ni en rouge, on décide donc d'aller rouler dans les Maures.
On fait la rando Les Maures - La Garde Freinet, au départ du Luc-en-Provence qu'on a trouvé sur Utagawa donné pour 54km et 1100m de D+.(https://www.utagawavtt.com/randonnee-vtt-gps/Les-Maures-La-Garde-Freinet-12970 ).
On commence par traverser la plaine des Maures sur chemins et singles très ludiques.

Après la traversée de la D75, on commence la longue ascension sur piste, avec de belles vues sur la plaine des Maures et les massifs environnants.

Une dernière portion de piste, un peu plus raide, nous amène au sommet avec une vue magnifique sur le golf de St Tropez notamment !!

On continue sur un petit chemin en crête avec des portions en montée plutôt techniques et très ludiques. Il y a beaucoup de vent donc on ne traine pas trop mais on prend quand même le temps de prendre des photos de ce paysage avec notamment des "pierres blanches".

On arrive sur un single en descente très technique, et soyons honnêtes nous ne faisons pas tout sur le VTT. On rejoint une petite route sur crête avant de descendre sur piste jusqu'à la D75.

On retraverse la plaine des Maures, également sur chemins et singles, en passant à coté du lac des Escarets.

Le retour sur le Luc se finit sur petites routes.

Au final, on a fait 54 km et 1000m de D+. On a adoré retourner dans les Maures et ce parcours est super sympa avec une traversée de la plaine des Maures très ludique en privilégiant singles et petits chemins et avec des paysages magnifiques tout le long de cette sortie.

Suite à nos deux BUL de 3 jours du coté de Gap, nous avons affiné notre matériel de nuit et nos rations de nourriture.

Pour la nourriture nous savons maintenant ce qu'il nous faut :
      * le matin : 500g de Kellogg's extra (1 paquet) nous font 2 petits déjeuners et un dessert pour le dernier midi (car souvent il n'y a plus de gâteaux secs)
      * le midi pour 2 : 2 préparations de pates type "bolino" ou Knorr + 90 à 100g de nouilles chinoises (fine ou plus large) de riz ou de blé (histoire de varier) : il faut donc mettre plus d'eau.
C'est rapide à préparer et économique en gaz car il suffit de faire chauffer l'eau et ensuite il y a juste à attendre un peu.
   *  le soir pour 2 : un potage lyophilisé "riche" + 120 à 130g de nouilles chinoises fines ou plus larges.
   * pour les encas de la journée, pour nous 2, et 3 jours, il faut environ 3 paquets de 6 barres de céréales, 2 paquets de "Bloks" et quelques pâtes de fruits.

Pour le couchage dans la tente, nous avons testé et validé une nouvelle solution pour avoir chaud et en même temps limiter le poids et le volume de matos.
Dorénavant, nous prendrons donc pour nos nuits pour deux:
        2 sacs de couchages 15°C confort Décathlon
        2 draps de soies
        1 couverture polaire (qui peut aussi servir dans la journée pour les pauses du midi un peu fraiches)
En plus, on a accroché nos deux sacs de couchages ensemble.
Bilan : on a eu bien chaud toute la nuit avec en surplus, nos vestes doudoune !!
 

Au réveil, le vent étant tombé, la température, bien que fraîche, nous permet de prendre tranquillement notre petit-déjeuner avant de continuer notre périple.
Nous descendons donc vers Chorges par single ludique et petite route, nous permettant d'apercevoir le lac de Serre-Ponçon, que nous verrons une bonne partie de la journée (avec pleins de photos tellement c'est beau !!).

Après Chorges, on commence une longue ascension sur route puis sur piste en forêt (avec des conditions idéales pour pédaler) pour finir sur une crête.

On descend par deux singles techniques et ludiques avec des épingles taillées pour le VTT et des vues magnifiques sur le lac.

Après la descente, on profite de la vue pour s'arrêter nous restaurer.
On continue ensuite par une courte montée sur single.

On arrive sur une descente très technique sur un petit single avec des portions plutôt exposées que l'on fait à pied : on ne prend aucun risque avec nos chargements !! Mais les vues sur le lac sont magiques.

On rejoint en montant par de petites routes, Rousset, village entre montagne et dernière vue sur le lac.

La descente qui suit, au départ tranquille, devient plus technique avec la présence de galets roulants et d'épingles sur la fin. Elle nous amène à Espinasses et la Durance que l'on suit sur plus de 10km.

On entame notre dernière ascension de la journée d'abord sur route, puis sur chemin, puis en poussant sur single tout en guettant un lieu de bivouac car la journée est bien avancée.
Nous sommes obligés de continuer jusqu'à la descente très technique qu'on a déjà faite il y a 15 jours et qui est le seul endroit boisé du secteur.

Là, on se trouve un petit coin plat, suffisant pour planter la tente (qui est d'une taille idéale pour se "mettre" partout). On a tout juste le temps de monter le campement, faire la toilette et manger avant la nuit noire.

C'est ici que l'on quitte le Tour de Pays des Vallées du Gapençais  (http://www.valleesdugapencais.info/tourdepaysvtt.html ). En effet, c'est là qu'on l'avait récupéré il y a 15 jours.
On rejoint donc Tallard pour suivre le parcours n°5 noir pour remonter à Gap.

Une longue montée nous attend d'abord sur route puis sur single avec poussage.

On fait une dernière descente ludique sur single et on arrive sur Gap.
On rejoint le domaine de Charance pour rejoindre le Canal de Gap. Cette dernière montée sur petite route m'a achevée : on fait notre dernier déjeuner au soleil devant un magnifique panorama.

On rejoint ensuite par route la Roche des Arnauds et Veynes pour une petite baignade dans le lac !!

On a fait 169km pour 4340m de D+ (et 20h de roulage) et cela nous a permis de faire toutes les étapes de ce Tour de Pays des Vallées du Gapençais.
Ce parcours permet de rouler dans des paysages très variés et très beaux en mixant les montées roulantes et poussages avec des descentes allant de tranquille à très technique.

On a également beaucoup aimé cette partie : ce Tour est, à notre avis, une belle réussite.

A savoir : 
Il faut avoir la trace GPS car même si la majorité des balisages sont présents, il y a des manques qui peuvent être pénalisants.
Ce Tour a été coupé en 6 étapes avec un départ de Gap. Il est à noter que les deux plus gros poussages sont sur l'étape 5 et 6, donc si vous faites ce tour en entier, pensez à garder des forces pour la fin !!

De nouveau 3 jours ensemble, donc on continue notre série BUL, et pour cela rien de mieux que d'achever le Tour de Pays des Vallées du Gapençais dans sa partie est (http://www.valleesdugapencais.info/tourdepaysvtt.html ).
On a donc prévu de partir de la Roche-des-Arnauds pour reprendre le tour là où on avait coupé, il y a 15 jours. Mais c'était sans compter sur l'erreur de "débutant" : arrivés avec le camping-car sur les lieux, on s'est aperçu que le stationnement était réglementé  à 24h (on avait juste vu de beaux parkings en passant la dernière fois sans voir les panneaux !!). On ne se laisse pas démonter pour autant, on fait demi-tour et on va se garer à la base nautique de Veynes (qu'est-ce que 30km de plus pour VTT-a-2 ....).

On part donc assez tôt de Veynes pour rejoindre la Roche-des-Arnauds, d'abord sur une petite route puis sur nationale qui, heureusement pour nous, a une piste cyclable.
On démarre ensuite notre périple en commençant la longue ascension, qui nous prendra toute la matinée, sur petites routes et chemins le long du Petit Buëch que l'on va traverser façon "Indiana Jones" (si, si je vous jure, la passerelle bouge quand on est dessus !!).

On continue par un single sympathique en sous bois qui finit par le premier poussage de notre virée afin de rejoindre une petite route qui nous amène au lieu-dit la Rivière. On rejoint un single qui suit et croise à plusieurs reprises le torrent de la Rivière, où l'on alterne pédalage et poussage dans un cadre magnifique.

Ensuite on suit le single pour une grosse portion de poussage pour atteindre le col de Chabanottes, tout en regardant le paysage et les vaches qui broutent ici et là (et sur le single juste quand j'arrive évidemment !!).

On bascule sur une dernière montée sur piste pour apercevoir Gap et les montagnes autour.
On se trouve un lieu pour notre pause-déjeuner, en plein soleil et un peu à l'abri du vent qui est bien présent sur cette face.

On redescend sur piste puis single en forêt pour atteindre le canal de Gap.
L'étape continue jusqu'à Gap qui est le point final officiel de ce Tour et aussi le point de départ. On continue donc le long du canal pour rejoindre l'étape suivante un peu plus loin sur ce canal. On le suit ensuite jusqu'à la retenue qui marque son point de départ.

Là, une sensation de déjà vue nous assaille. En effet, on est déjà passé par là : le Tour du Champsaur qu'on avait fait en 2013 passe par cette section mais dans l'autre sens.
On continue sur une montée douce sur un chemin en sous-bois très agréable à pédaler. A la sortie, on arrive sur un plateau, où le vent souffle plutôt fort et le soleil est caché par des nuages. Nous qui voulions rouler au frais, là on pédale plutôt au froid avec veste et coupe-vent et sans trainer !!

On poursuit par piste et chemin et on se trouve un coin de bivouac où on fait tout rapidement car le vent souffle et il ne fait vraiment pas chaud. On expédie rapidement la toilette et on se prépare la popotte qu'on mange à l'abri dans l'entrée de la tente. En même temps, c'est une nuit idéale pour tester notre équipement de nuit (cf article matos pour BUL ci-dessous).

On a fait 57km et 1600m de D+ et demain est un autre article...

Après environ 1000 km de roulage avec mon Stumpjumper 6 fattie tout suspendu, il est temps de vous faire le premier bilan. Il se fera par comparaison avec mon Fuse 6 fattie 27.5+, donc je ne vous ferais pas un pour ou contre les gros pneus, car je suis entièrement convaincue par le format 27.5+ pour ma pratique  (ci-dessous l'article avec mes premières impressions sur gros pneus en Fuse)

 

Montée sur route
Bien sûr, ce n'est pas son terrain de prédilection mais la montée sur le Mont Ventoux m'a permis de constater que malgré ses grosses roues, il monte aussi bien que mon ancien 26" (Santa Cruz Blur) (temps de montée identique que lors de notre dernière ascension).

Montée sur chemins / single.
La suspension arrière permet d'absorber les obstacles (petites marches, cailloux...) tout en continuant à appuyer sur les pédales. Franchement, cela me semble plus efficace qu'avec le Fuse car le pédalage est plus fluide et sans à-coups sur les terrains un peu défoncés. En effet avec le Fuse, on ressent beaucoup plus les cailloux et les creux qui nécessitent un léger "soulèvement de fesse" pour ne pas tout prendre dans le dos.
Avec le Stump, il suffit de pédaler. Je suis même en train de m'entrainer pour passer de plus "grosses" marches.

Montée sur les terrains style piste "avec tout venant grossier":
Cela reste un plaisir au pédalage (comme pour le Fuse) car le VTT est stable sans dérapage de la roue arrière. Et au final c'est moins fatiguant qu'avec un 26" ( même si j'ai dit que je ne faisais pas de comparatif) car il n'y a quasiment pas de relance à faire pour rattraper les trajectoires.

 

Descente en rando sportive
C'est un régal car on a l'association de la suspension arrière et des gros pneus : tout passe.
Enfin, le VTT peut quasiment tout passer, moi c'est un peu différent !!
Ce VTT accepte tout : les pentes raides quasiment sans dérapage et à la vitesse souhaitée, les marches (sans avoir le "retour" sec du Fuse en semi-rigide), les épingles (sur ce point je n'ai pas senti de différence notable entre le Stump et le Fuse) etc...
En plus, les passages techniques se passent en sécurité sans avoir l'impression de passer à "l'arrache".
Il faut juste faire confiance à son vélo, se détendre et normalement ça passe (j'ai encore ce dernier point à travailler...).

Descente en DH
Je l'ai essayé pour la première fois cet été en station (St Jean de Montclar, Orcières, Val D'Allos).
Pas de modification, j'ai juste baissé un peu plus la selle.
Cela marche du tonnerre : les suspensions encaissent très bien, les pneus ont un bon grip : je me suis éclatée.
L'avantage d'avoir ce VTT par rapport à un DH, c'est qu'on peut également faire les parcours enduro qui nécessitent du pédalage. En plus je ne fais pas de gap de 20 m donc je n'ai pas vraiment d'utilité d'avoir un VTT de DH

Conclusion

Je suis super satisfaite du Stumpjumper 6 fattie. Je ne roule qu'avec ce VTT pour tout type de rando et il ne m'a jamais fait défaut.
Par contre, il est important de bien régler la pression des pneus et des amortisseurs / fourches comme précisé sur l'article de Manu ci-dessous.

Je n'utilise plus le Fuse que pour les BUL : en effet, le porte-bagage prend appui sur les bases arrières et c'est plus résistant lorsqu'il n'y a pas d'amortisseur (le poids supplémentaire fatigue les biellettes).
Et à chaque fois que je remonte dessus, je ressens immédiatement l'absence d'amortisseur !! Il me faut quelques kilomètres pour me réhabituer et ensuite le plaisir est intacte.