Ce dimanche, j'ai participé avec 91 compagnons, au trail de la Pierre Sanglante à Grâne, sur le parcours 20km.
C'est avec un peu de "crainte" que j'ai suivi la météo ces derniers jours, mais finalement, il ne tombe que quelques gouttes le matin et plus rien au moment du départ, malgré tous les nuages noirs environnants.
On part donc à 9h30 tapante !!

Le groupe s'élance, et très vite je m'aperçois que je ne pourrais pas suivre le tempo 😁. Je me mets donc à mon rythme, et je me retrouve à la fin du peloton. Je garde en ligne de mire deux filles devant pour ne pas me retrouver trop seule de suite...

A la faveur de la première montée, je double Ingrid, ce qui me permet de pouvoir vraiment courir à mon rythme sans avoir "la pression" de courir avec la "serre-file" de l'organisation (même si je sais qu'il n'y a aucune pression en réalité et que c'est uniquement psychologique 😁).
Après une phase  "d'échauffement" sur chemin, on entre dans le vif du sujet avec la première montée sur single suivi d'une descente aussi sur single en sous-bois. C'est top, la terre est à peine humide donc ça se passe bien.
On attaque une deuxième montée (la pierre sanglante) plus raide, je garde toujours Béatrice en ligne de mire sans toutefois la rattraper. Au début de la descente (vers 6km) on quitte le parcours commun entre le 13 km et le 20km, ce qui me rassure car je me voyais déjà me faire rattraper par les premiers sur les sentiers étroits !!!.
On (enfin je, car je n'ai plus personne en visu !!) poursuit sur une longue descente en ligne droite, qui requiert toute mon attention entre feuilles humides, cailloux, racines, rigoles, du trail quoi !!.

On commence ensuite une longue partie montante avec des profils différents, où il est parfois difficile de savoir s'il vaut mieux courir ou marcher : en fait j'alterne fréquemment les deux. Sur ce secteur, je revoie Béatrice derrière moi alors que ne la voyant plus devant, je pensais que je m'étais fait "gentiment" distancer dans les descentes (car j'avais remarqué qu'elle descendait mieux que moi !!). En fait, elle a fait une erreur de parcours et s'est retrouvé dernière moi. 
Aux environs du 12ème kilomètre, je fais un petit arrêt au ravit pour le plein d'eau et d'énergie : la vue était superbe même si je n'y suis pas restée longtemps, pour ne pas me faire rattraper. A défaut d'un "lièvre" devant, ça été mon moteur pour le reste du trail !!.

La suite se fait sur un profil descendant  avec quelques courtes montées, en alternant pistes "roulantes", singles dans les bois, et pistes plus caillouteuses et humides. 

J'arrive à Grâne après 2h44 et 588 m de D+ à ma montre GPS en 90ème position sur 92. Mais le plus important est que je finis 1ère de la catégorie (M3F) sur 2 🤣🤣🤣 !! Mais, bon j'ai eu le droit au podium et un beau cadeau (assortiment de produits aux olives de Nyons). C'est la première fois que ça m'arrive, comme quoi ça du bon de vieillir ... on change de catégorie !!!

Merci à l'organisation pour ce trail (j'ai trouvé que c'était vraiment un beau parcours) et à tous les bénévoles au bord du parcours qui nous ont encouragés chaleureusement même si on était dans les derniers et qu'ils nous attendaient sous la pluie !!! Merci encore à eux 👏👏👏.
Et merci à Béatrice (que je ne connais pas, à part les quelques mots échangés à l'arrivée 😁) qui m'a permis d'avoir un repère quand elle était devant, et d'avoir une "motivation" supplémentaire quand elle était derrière !!!

Cela fait un gros moment que cette descente nous fait de l'oeil, sans jamais avoir osé y aller.
Ce 7 novembre, toutes les conditions sont réunies pour la faire (et délaisser la descente face sud qu'on adore).
Il fait un temps magnifique, pas un souffle de mistral et pas si froid que ça pour un mois de novembre à 1400 m d'altitude.

Le parcours n°6 part de la station du Mont Serein et ça sera également notre point de départ. Une petite montée sur route nous permet de nous échauffer avant d'attaquer les 12 km de la descente.

Au début le parcours est très roulant. Mais au fur et à mesure de la descente, on rencontre des passages techniques. Au début, il s'agit de singles avec pas mal de cailloux (ou petits rochers) à gérer en mode descente ou faux plat montant. 
Puis, en continuant la descente, on rencontre des sections d'épingles de plus en plus serrées au fur et à mesure que l'on roule. 
On alterne avec des portions plus ludiques et roulantes avec des vues de toute beauté (définitivement je préfère les vues face nord du Mont Ventoux aux vues face sud !!!!).
On croise la route à plusieurs reprises mais sans l'emprunter (c'est super bien tracé).
Sur le dernier tiers de la descente, on rencontre des zones vraiment techniques avec quelques pieds à terre pour nous : c'est vraiment du noir !!! (on a un niveau intermédiaire en rouge et noir en fait ...). 
On finit la descente par une section très ludique en pif-paf dans les bois avant d'arriver sur la route à l'entrée de Malaucène.

Bon, il faut maintenant remonter récupérer le camping-car. La première option est de remonter par route, mais franchement ça ne nous branche pas beaucoup.
On a donc choisi l'option de remonter par piste. C'est plus long, il faut quand même faire un peu de petites routes pour récupérer la piste mais on est tranquille et les paysages sont magnifiques (cf trace en bas de l'article).
La pente est assez régulière et plutôt douce... 

Au final on s'est fait une très belle sortie de 34km et 1300m de D+.
La descente enduro est vraiment super, il y a de quoi s'éclater tout en technique : un beau défi pour nous, à refaire !!
On peut également faire cette rando au départ de Malaucène. Après l'avoir fait, on a franchement préféré la faire au départ de la station pour être frais pour la descente et pouvoir passer un maximum de zones techniques. Je pense que ça aurait été beaucoup plus compliqué après 16km et 1000m de D+ en montée.

La vidéo ci-dessous évidemment !!

Ce week-end, on a mis en application notre programme VTT spécial froid. On a choisi deux parcours assez courts, pour d'une part, partir vers 11h, le temps que le soleil réchauffe un peu l'atmosphère et d'autre part, revenir assez tôt avant que les températures ne chutent. Cela nous laisse également le temps de sortir le drone pour des prises de vues.

Samedi : parcours n°4 donné pour 23k et 960 de D+
Dès la sortie du village, on commence à monter sur une petite route direction Eyrolles. Avant le village, on bifurque sur un chemin qui monte assez raide. Tiens, ce n'est pas la même chose que la trace que j'ai trouvé sur Utagawa ... On suit le balisage qui a l'air très récent. On poursuit par chemin en montant, puis descendant avant de suivre une crête. Les paysages sont magnifiques, d'autant qu'il n'y aucun nuage dans le ciel !!
On redescend sur une petite route, et là je me mélange un peu des pinceaux, en voulant suivre ma trace GPS, d'abord dans le mauvais sens (donc on fait demi-tour), puis j'insiste mais on arrive dans une ferme... Donc on reviens sur la route et là, on suit scrupuleusement le balisage en montant un single bien raide qui rejoint en descendant Eyrolles. On prend la route sur la gauche comme indiqué et on poursuit la rando.
On continue sur chemin pour arriver sur une descente large, avec de la pente et surtout une terrain caillouteux, ce n'est pas ce qu'on préfère !!
On poursuit par une grosse montée d'abord sur chemin qui se termine sur un beau single montant,et descendant en flanc de montagne avec de beaux paysages.
On fait impasse sur le boucle additionnel et on descend directement sur Condorcet entre chemin et petites routes. 
Entre les pauses drones et le cafouillage à Eyrolles, on décide avec Manu de rentrer directement à St Ferréol par la route (2 km).
Au final, on a fait 24km et 850 de D+, avec un parcours mélangeant petites routes, pistes, chemins et singles dans un cadre magnifique.

Dimanche : parcours balisé n°6 (trace en bas).
Là, le profil est assez simple. On monte sur route en passant par le défilé des Trente Pas, puis on continue l'ascension par piste.
La descente se fait sur piste mais les paysages sont magnifiques. On aperçoit même le Mont Ventoux !!. 
On traverse ensuite un camp de vacances qui signe le début de la remontée sur chemin et single, bien raide avec des pieds à terre pour moi.
Et là, on a droit à une belle descente en single très ludique pour récompenser des efforts. Il ne reste plus qu'à rejoindre St Ferréol par route pour faire les 20km et 750m de D+

On s'est fait un bon week-end avec deux sorties VTT courtes mais qui nécessitaient de bien pédaler avec des belles montées et des descentes sympathiques dans des paysages vraiment magnifiques 
A refaire dans un autre secteur !!

Pour ce week-end, on change de secteur. Et si on vient régulièrement dans l'Aude, c'est la première fois qu'on roule dans ce secteur.
Bon, il faut être honnête, j'ai choisi Quillan, car sur la carte de Météo France, il n'y avait pas de vent de prévu et la température annoncée pour le samedi après-midi était de 12°C (ça fait rêver en ce moment).
Ensuite, il ne reste qu'à trouver un parcours VTT, et le premier sur google, c'est le parcours n°3 donné pour 22km et 600m de D+, avec un descriptif alléchant (lien pour trace GPS en bas de l'article).

En sortant de Quillan, on commence une longue montée, d'abord sur route puis sur chemin, avec deux coups de cul pour faire monter le cardio. La montée se fait en plein soleil, ce qui est super agréable aujourd'hui (on est même presque trop couvert...).
Le paysage est assez montagneux et en haut de la montée (après 9km...), on aperçoit même les Pyrénées enneigées.
On traverse Saint Just-et-le-Bézu, avant de prendre un chemin descendant sur la droite.
Il se transforme en petit chemin, rendu bien technique par tous les cailloux au milieu des feuilles mortes. Il se transforme en single avec une succession de marches, ravines qui sont super sympa à négocier !!

On reprend une petite route qui remonte sur St Julia-de-Bec, et on poursuit sur un chemin un peu gras qui longe un ruisseau afin de récupérer une petite départementale.
Là, on tourne à gauche pour récupérer un chemin, mais on doit avoir louper quelque chose car je vois que le chemin devient bien raide et s'éloigne de la trace. On prend un petit single à travers le bois et on arrive à rejoindre la bonne trace qui monte tranquillement en laissant apercevoir entre les arbres des magnifiques points de vues. Par contre, ce chemin étant à l'ombre, on roule régulièrement sur des portions complètement givrées (on dirait presque de la neige...). 
Arrivés à la fin de la montée, on fait une pause "paysage" car la vue est superbe sur l'entrée de gorges et sur le village de Belvianes-et-Cavirac. En plus, on est survolé par de magnifiques rapaces.

Il ne nous reste qu'à descendre vers Quillan, et on le fait par un beau single en flanc de montagne, avec des zones de marches, quelques épingles, ravines : du technique et ludique.

Au final, on a fait 23km et 655m de D+ avec un beau parcours VTT balisé FFC (je me permets de le préciser car ce n'est pas toujours le cas...).

Cela faisait super longtemps qu'on n'était pas allé dans ce secteur, donc ce week-end, on s'est dirigé vers le lac de St Croix, pour profiter des nouveaux parcours VTT du secteur de Moustiers-Sainte-Marie (mis en place au printemps 2021).
On a choisi le parcours n°7 rouge "électrique" "Le Moulin de Mouresse" donné pour 21km et 870m de D+ (lien pour la trace en bas de l'article).

Le départ se fait de Moustiers-Sainte-Marie, et on commence par une belle montée sur petite route avec 12% de pente dans la dernière partie, de quoi bien échauffer les cuisses 😁!!
On continue par une descente sur chemin qui se poursuit par un single en profil légèrement ascendant dans les bois.

On rejoint une petite route pour une montée assez longue mais plutôt douce dans un secteur qu'on ne connait pas du tout avec de beaux paysages.
On quitte la route pour une descente sur piste assez caillouteuse  qui rejoint un single en sous bois le long d'un petit ruisseau : très sympa pour monter !!

On poursuit sur une piste que l'on quitte assez vite pour continuer l'ascension par un joli single sous les arbres. 

On rejoint alors la dernière descente qui commence gentiment sur un chemin, avant de devenir un single bien technique avec marches, épingles, sur un sol bien caillouteux (avec plein de galets roulants comme je les aime 😁). C'est vraiment un très belle et longue descente qui finit avec un magnifique point de vue sur Moustiers-Sainte-Marie.

Et la vidéo à la fin !!!

Au final, on a fait 21km et 716m de D+ .

C'est vraiment une rando très sympa. Les portions bitumées se font sur de petites routes dans un très joli cadre, et alterne avec des singles en montée.  Et on finit en apothéose avec une descente bien technique pour redescendre sur Moustiers.
En plus le temps, hier, était idéal pour rouler avec un grand soleil !!! 

On a vraiment apprécié cette sortie !!! 

Quand nous avons préparé notre trip en Norvège en septembre dernier, on a pensé qu'il  nous faudrait une gestion d'énergie différente que sous nos latitudes bien ensoleillées pour notre transporteur Volkswagen T6. Le panneau solaire "mobile énergie" (entre parenthèses, très efficace avec un très bon rendement) ne nous suffira pas....
Alors je me suis repenché sur ce fameux chargeur mobile CB12 25BT DC/DC qui n'a jamais vraiment marché correctement, même après différents branchements et différentes configurations (mode vibratoire, inter, ignition, tous les branchements proposés) et même vérification de fusibles... Rien n'y fait !! Tu vas me dire, fais un SAV !
Mais faire un sav sur du matos neuf, ça me laisse très dubitatif... Tu finis par te dire que tu as acheté du matos qui n'est pas fiable, à 250 euros, ça fait mal... Et je n'avais pas envie de me bouffer les vacances en tombant en rade d'énergie en pleine cambrousse (surtout avec la recharge de nos drones, GPS, caméra GOPRO avec le convertisseur de 500w de VICTRON, qui est top). Eh oui, il nous faut du jus.....🙄.
Ce matos ne m'a donné ni satisfaction ni confiance. En tant qu'ancien électricien marin, je ne suis pas non plus novice dans du montage de matériel : groupe électrogène embarqué, chargeur, convertisseur, éolienne, pilote automatique, etc ...
Donc poubelle le Mobile énergie chargeur DC/DC, bye bye !!
 
J'ai décidé de me pencher sur du matos que j'ai déjà monté :  du VICTRON ENERGIE.
Le montage est extrêmement facile et rapide. Il a un système de détection intelligente de moteur démarré au top, une application bluetooth simple et efficace pour suivre la charge. Il propose également le choix du type de batterie.
Pour tout dire, il n'y a aucune prise de tête pour 156 euros chez "mon camping car" et ça marche !!

Le mot de Véro
Nous sommes donc partis 15 jours en Norvège en septembre dernier. Belle météo dans l'ensemble, mais avec quand même des jours sans soleil et pleins de batteries (surtout pour les drones...) à recharger, sans oublier la glacière à compression. Grâce au chargeur, la batterie se rechargeait à chaque fois qu'on roulait. Et de pouvoir suivre le chargement sur le téléphone, c'est très pratique et ça évite de se poser la question de son fonctionnement. C'était vraiment au top !!
 

Il est enfin temps de les essayer !!!
Quoi de mieux que les pentes du Mont Ventoux avec la dernière partie de la descente enduro face sud (cf trace en bas de l'article - mix Pavillon Rolland et Yo's variante) : les montées sont physiques et la descente hyper ludique.
Allez.... fin du suspense : c'était top, autant en montée qu'en descente. Regardez la vidéo  !!

On a acheté ces VTT dans l'optique de faire des longues sorties avec du dénivelé, donc pour cette première rando, on a voulu testé ses capacités de pédalage et l'impact sur la batterie. On a donc fait un mix entre "sans moteur " et le mode breeze (l'éco de Santa Cruz) en ne passant en mode river (mode intermédiaire) qu'à partir du moment où le breeze ne suffisait plus. Et franchement, je n'ai utilisé le mode river que sur les trois montées plus raides (que je n'arrivais pas à monter en VTT méca ou très rarement). Pour le reste, tout se passait en breeze (ou sans moteur 😁), en gardant un bon effort physique. Par contre, il va vraiment falloir que je me m'améliore pour grimper sur les montées techniques raides, autant sur le passage des modes du moteur que sur les choix de trajectoires.... car d'habitude je mets pied à terre 🤣.
La cerise sur la gâteau, c'est le coté silencieux du moteur Fazua ... on ne l'entends quasiment pas (allez voir -ou plutôt écouter- sur la vidéo).
On a fait la rando de 24km et 818m de D+ avec 27% de batterie (je suis partie à 99% de batterie et au retour j'avais encore 72%). Cela laisse présager de longs rides ....

En descente, je me suis vraiment fait plaisir. Je n'ai, à aucun moment, ressenti le poids du VTT (19,3kg). Il est maniable, fluide... que du fun.
Son montage mulet (29' à l'avant et 27,5' à l'arrière) est nouveau pour moi (cela fait des années que je roule en 27,5). La roue avant en 29' est un atout pour les passages de marches (autant en montée qu'en descente), mais j'ai quand même ressenti le besoin d'être plus en attaque lors de passages de virages un peu plus serrés... le pilotage est un peu différent. 
En descente aussi, j'ai apprécié le mode river pour les relances !!!

Au final, on est super content après cette première sortie de prise en main. Il n'y a plus que les upgrade à faire, comme le remplacement des freins Sram Code R qui sont mous, mais pas que .... à suivre !!!

Comme prévu, le temps étant annoncé comme beau, nous sommes partis mercredi soir à Ancelles pour démarrer dès le jeudi matin le Tour du Champsaur donné pour 145 km et 4300 m de dénivelé positif (cf notre article http://www.vtt-a-2.fr/article-tour-du-champsaur-119351726.html ).

1er jour : Départ d'Ancelles pour rejoindre le Noyer (1ère étape de ce tour)

Une fois tout la matériel chargé sur le dos et sur les VTT on démarre ce tour par une montée sur route jusqu'au col de Moissière : idéal pour se remettre dans le bain car ça fait pratiquement deux mois qu'on n'a pas roulé sur nos engins (tout occupé à faire de la descente !!), en plus chargé pour un BUL.


Sur ce sommet, on rencontre 4 VTTistes qui font également le Tour du Champsaur, on les rencontrera à plusieurs reprises pendant cette première matinée.
On suit ensuite une piste en balcon nous permettant d'avoir une superbe vue de Gap jusqu'au lac de Serre-Ponçon. Une petite descente technique agrémente agréablement cette matinée.

On alterne montée et descente pour arriver sur le bord du canal de Gap dans une atmosphère très bucolique.
On fait notre pause déjeuner composé d'un Bolino (pates à la napolitaine) (un peu éclaté dans le sac) + café et gateaux secs. A ce stade on a fait 25km (très bien, la moitié de la première étape) et seulement 500m de dénivelé positif. Cela va être dur cet après midi car en théorie, il faudrait enchaîner 1000m de dénivelé.
Après avoir traversé le centre d'oxygénation de Gap et ses golfs on traverse la N85 pour une bonne grimpette sur route sous la chaleur.

Après quelques kilomètres, on emprunte une piste bien caillouteuse qui nous emmène en haut d'une station de ski : on fait alors notre première (et la seule d'ailleurs) erreur de parcours en descendant par un petit sentier et nous obligeant à remonter sur 500m en poussant le VTT.
Effectivement le panneau indiquait bien un petit single sur la gauche qui se prolonge par une descente bien sympathique à la station de Laye (avec un balisage qu'on a trouvé plus que moyen : vive le GPS pour retrouver le single dans la prairie).

On poursuit notre route en passant à coté de Notre Dame de Bois vert et on profite de la fontaine à proximité pour faire le plein d'eau pour le soir.

  parenthèse sur le rituel du soir : on remplit les vaches à eau avec les bidons d'eau traitée préalablement rempli dans l'après-midi et on remplit ces 2 bidons + 2 vaches à eau de 2 litres (qu'on traite) et on les met sur chaque VTT;  Ce remplissage est à faire au plus proche du bivouac car 2 kg de plus sur les VTT ça se sent surtout le soir mais pas trop tard car on ne sait jamais vraiment quand on va rencontrer un point d'eau. Toute cette eau nous permet de faire nos toilettes, préparer la bouffe, faire le petit déjeuner et remplir à bloc les vaches à eau le lendemain matin.
En effet, la journée avance et on commence à chercher un coin  pour le bivouac tout en continuant notre ascension sur la piste forestière.
On trouve notre bonheur sous les bois dans une zone plate à l'écart des fourmilières qui sont énormes dans ce coin.

Bilan de la première journée : 45km et 1200m de dénivelé : on est dans les temps même si on s'est arrêté avant Le Noyer.

On dresse la campement à coté de notre "arbre à linge", fait notre toilette du soir et on prépare notre repas avec ce soir au menu : mélange de fruits secs comme apéro, soupe "Poule au pot et ses vermicelles", semoule cuisiné (on ne sait plus laquelle car ce n'est pas marqué sur les paquets !!) agrémenté d'oignons séchés et curry avec galettes de riz, et gateaux secs pour dessert.



On ne traine pas et on va se coucher.
La nuit a été quelque peu agitée par les aboiements d'un gros chien poursuivant du gibier à proximité de la tente, ce qui a mis Manu aux aguets pendant une bonne partie de la nuit appliquant des consignes de base de sécurité (tente ouverte pour sortir plus vite, couteau ouvert lame plantée dans le sol à la sortie de la tente -je vous rassure il ne s'agit pas d'une arme de 3ème catégorie mais du couteau sur la photo-) et l'a rendu sensible au moindre bruit suspect ou pas (un simple retournement de ma part l'a fait sursauter ce qui, par retour, m'a complètement réveillé). En plus le chien a remis ça en fin de nuit alors qu'on commençait à s'assoupir !!!

Un temps magnifique, plutôt venteux, une température relativement douce (on roule encore en manches courtes à cette saison !!), tout est réuni pour faire une belle sortie dans les Maures.
On prend donc le parcours 1623 d'Utagawa, pour une rando qu'on adore. ( http://www.utagawavtt.com/randonnee-vtt-gps?topo=1623 ).

Au départ du Luna Park de Frejus, on fait environ 5 km sur plat (idéal pour s'échauffer) avant de rentrer dans la massif des Maures par une belle montée (que je n'ai pas réussi à monter jusqu'en haut, encore une fois !!). Cette première montée nous amène à 100 m d'altitude pour découvrir les premiers paysages dont on ne se lassera pas aujourd'hui (en plus, le vent permet d'avoir un horizon net, idéal pour les photos).


S'en suit la première descente technique, qui nous a encore résisté sur quelques portions : elle est faisable mais nécessite un bon choix de trajectoire !!

On rejoint ensuite la grosse montée de cette rando qui nous amène à plus de 300 m d'altitude par une succession de portions à plus gros pourcentages qui m'ont encore résistées cette fois-ci (un jour je les aurais, je les aurais !!!).
En haut, la vue est magnifique mais on ne se s'attarde pas trop car le vent est quand même un peu frais.


La descente se fait principalement sur piste pour rejoindre une partie que l'on connaît bien car empruntée par les 100km du Lachens : la montée du Bougnon. Après le passage à gué (un "vrai" gué aujourd'hui et pas une rivière ...), et le single le long du ruisseau, on arrive sur une piste. Une piste ????
On s'apperçoit que ce chemin a été transformé en une piste bien roulante. Plus loin, on bifurque sur la gauche, ce chemin semble également avoir été "scrappé". Par la suite, cela se confirme :  la bifurcation sur la gauche qui, jadis, était difficile à gérer de part l'augmentation du dénivelé et le ravinement du chemin sur la droite (et en cela donnait toute sa saveur à cette montée et la satisfaction quand on y arrivait) a été transformé en piste bien roulante enlevant du même coup tout l'intérêt et le "défi" de cette montée : vraiment dommage !!.


Bref, on se lance dans la descente suivante très ludique. On rejoint ensuite les arrières des Issambres et de St Aygulf par des singles (montants et descendants) bien sympathiques, entrecoupés par une montée sur piste bien physique par son pourcentage (celle-là aussi m'a résisté !!).


Le retour sur Fréjus se fait pas une dernière descente sur chemin où Manu a failli cassé sa jante arrière faite maison (ça aurait vraiment été dommage !!).

En plus, sur la fin j'ai crevé (la première fois depuis que je suis en tubeless). Heureusement, on est quasiment arrivé et  on rentre direct par la route (avec quelques arrêts "regonflages").
Arrivé à la maison, Manu analyse cette crevaison : en fait j'ai 11 trous dans le pneu régulièrement réparti : bizarre !!.

Au final, on a fait 41 km et 1030m de dénivelé : on adore ce parcours car il est physique en montée avec quelques descentes techniques et ludiques et des paysages vraiment magnifiques et dont on ne se lasse pas.

Petit coup de gueule : "scrappage" des chemins : ce n'est pas la première fois que l'on voit au cours de nos sorties, des chemins ou singles se transformer en piste. Je ne vais pas polémiquer sur l'utilité ou non de ces scrappages. Mais à chaque fois que je vois ça, je ne peux m'empêcher de rapprocher cela aux critiques faites à l'encontre des VTT qui, dixit certains, abîment les chemins. Avec toute la meilleure volonté du monde et tous les dérapages possibles, un VTT ne pourra jamais faire autant de "dégâts"