VTT a 2

C'est un peu par hasard, au détour d'une conversation avec Ridha, qu'on s'est inscrit à la semaine Spadtribu. Le programme était très alléchant : 5 jours de VTT de montagne, avec encadrement, sans chrono, pour tout le monde  quelque soit le niveau, avec la découverte de d'autres activités (rafting, tir biathlon...).

Et c'était GENIAL !!!!

On a démarré par une première sortie VTT pour évaluer le niveau de chacun avec déjà une belle montée et une descente bien technique, complétée par une sortie rafting.
Pour le deuxième jour, direction le bike park de Praloup, avec correction des défauts de position de descente (merci Baptiste !!) et une dernière descente mémorable sous la pluie !!
Le troisième jour, on repart en rando avec une bonne dose de poussage au départ du Col de Larche.
Tout ça pour nous préparer pour la troisième sortie, avec comme objectif la Tête de la Fréma (l'avons-nous atteint ??? réponse dans un prochaine article ....).
Et pour finir, le bike park de Sauze ...

Il faut ajouter les pique-niques d'après sortie et les repas du soir dans des cadres différents dans une très belle ambiance.

Et un beau barbecue pour clôturer cette semaine intense physiquement, pleines de belles rencontres, dans un cadre magnifique et organisée de main de maître par Ridha et Isabelle
A refaire, encore et encore....

ET la vidéo pour résumer en quelques minutes si possible, cette belle semaine !!!

Le MOT DE MANU
Que dire de notre séjour en bike de montagne avec Spadtribu?
Le premier mot qui me vient à l'esprit est CONVIVIALITE.
Cela va avec une organisation au top et une très bonne évaluation des niveaux des pratiquants VTT. Chacun trouve son groupe pour pouvoir prendre du plaisir et progresser techniquement.
Personne n'est mis de coté, chacun ride un grand plaisir dans les paysages à couper le souffle de l'Ubaye.
Entre deux très belles rando de montagne, il y a des activités "tous ensemble" : rafting sur l'Ubaye, initiation au biathlon, qui donne une cohésion de groupe au top.
Et tout ça orchestré par Ridha et Isabelle !!
Pour nous deux, cela a été un formidable séjour de bike de montagne que je recommande vivement à des pratiquants de tout niveau qui aiment ou qui veulent découvrir le bike de montagne avec un encadrement au top.

Encore merci Ridha et Isabelle pour toute cette semaine et à tous les participants de ce séjour car on a adoré rider, discuter, et partager les repas avec eux !!!

Pour cette nouvelle journée on a décidé de faire le Tour des Portes du Soleil au départ des Gets : environ 80km et 1000m de D+ avec les transitions en remontées mécaniques. On l'a déjà fait, il y a 13 ans et la principale difficulté est le timing car il faut finir avant la fermeture des remontées. Et comme tout le monde le sait, la vitesse n'est pas mon fort !!

Donc préparation optimale pour organiser cette journée : les forfaits pris la veille, reconnaissance du parcours sur plan, confirmation à l'office du tourisme que le balisage est bien en place, départ le matin de bonne heure pour arriver les premiers à la remontée des Gets, histoire de ne pas perdre de temps (pour ça, on était bien : arrivés à 8h25 pour ouverture à 9h!!)
Pour rejoindre Morzine, on prend une piste de DH, avec des sections biens boueuses mais on s'en sort plutôt pas mal.
On se dirige vers "Super Morzine" et on voit la queue  qui arrive jusqu'à la route. Cela ne sent pas bon pour le tour (heureusement j'avais anticipé des raccourcies, car c'est mort pour passer par Champéry !!). Une demi-heure plus tard, on monte dans le cabine et on enchaine avec "le Zore".
Un peu de pédalage on prend une descente sur single avec virages, cailloux et de la vitesse : le top !!  (au milieu de la descente, on arrive sur une route et il n'y a plus de balisage du tour donc on suit la descente et par chance on est sur le bon tracé).
On poursuit sur un chemin qui nous amène au télésiège Mosettes France.

Les paysages sur le parcours de ce télésiège sont magiques : franchement c'est vraiment magnifique !!!
On arrive au sommet en Suisse.

On commence a descendre, d'abord sur piste puis sur single avec quelques portions de pédalage. Dans ce secteur, ils ont fait des zones piétons et VTTistes pour ne pas rouler sur le même sentier, c'est très agréable.
On continue notre descente pour arriver aux Lidarets.
AUX LIDARETS !!! mais ce n'était pas prévu. Il y a comme qui dirait une c..... dans le potage !! Pourtant on a suivi le balisage. Je regarde le plan, et je vois qu'effectivement un parcours possible revient aux Lidarets sauf que nulle part on a vu un deuxième panneau indiquant la Suisse !!! 
Bref, ça nous agace ....
On regarde vite fait, et on reprend le télésiège des Lidarets pour remonter et récupérer le chemin pour aller reprendre le Mosettes France.
Mais en réfléchissant lors de la remontée, je me suis aperçue qu'entre ça et et l'attente à Morzine, ça va vraiment être chaud !!. 
Donc on décide de faire une pause au milieu de ce magnifique paysage pour manger et faire le "deuil" de notre journée ...
 

On rentre donc à Morzine par le lac de Montriond, par un chemin en sous-bois qui n'est pas désagréable.
On rejoint le télécabine du Pleyney pour rentrer aux Gets. Et là, Manu décide de prendre la piste de DH bleue la Family pour rentrer. Sauf, qu'en fait, la piste retourne à Morzine !!
Donc on refait la queue au télécabine et on rentre par la liaison qui est prévue et balisée !!

Après la déception de ne pas avoir fait plus, on a quand même passé une bonne journée avec de la descente principalement et des paysages sublimes !!
On trouve quand même que ce parcours, donc je trouve le principe génial, devrait être mieux balisé : des portions comme au départ du Lidarets vers le lac sont super bien balisés et d'un coup tu arrives à une intersection sans qu'il n'y ait rien. De plus, il y a plusieurs versions possibles, ce qui est très bien,  mais ce n'est pas indiqué sur les panneaux.

Pour conclure, on arrête les stations (trop de monde), les enduros avec remontées, et on repasse en mode trail (ou all-mountain) direction Le Queyras !!!

Nous sommes allés pour le première fois à la Clusaz en 2008 pour tester les pistes de DH (et par la même occasion, écrire un des premiers articles du blog...).
Nous y sommes retournés pour tester les descentes enduro (encore plus nombreuses que les pistes DH).
On prend donc la remontée mécanique de la Crêt du Merle puis la Crêt du Loup. Les paysages sont magnifiques et le personnel des remontées très sympathique, toujours prêt à aider à monter le VTT. Car même si le système est très bien étudié, j'ai toujours un peu de mal la première fois !!
A la sortie, on prend la petite montée sur piste pour atteindre le début des enduro. Petit cafouillage pour moi :  je vois des gros panneaux avec le chiffre de décompte ce que j'associe directement à des pistes de DH, alors qu'à droite il y a un joli single qui, toujours pour moi, est synonyme d'enduro. 
Bref on prend le single qui est sympathique au départ et devient de plus en plus technique avec des passages de racines et de marches que je réussis ou pas, selon les fois. On s'aperçoit  qu'on est sur un circuit pédestre heureusement peu fréquenté !!
On coupe l'enduro n°15 que l'on récupère : et là, pas facile, on a franchement plus l'impression d'être sur une DH avec des sauts, des virages relevés. On la quitte pour reprendre une piste par laquelle on rejoint l'enduro n°37.
Là encore, c'est très travaillé, avec beaucoup de virages relevés des passerelles, des sauts : on apprécie beaucoup plus mais ça ne ressemble pour nous quand même pas à de la DH.

 

On arrive en bas, et on est un peu déçu : c'est bien fait mais ce n'est pas ce à quoi on s'attendait.
On décide alors d'aller tester les parcours XC en changeant de secteur en prenant la télécabine Beauregard. 
C'est un peu la foule là-haut, donc on décide de faire le parcours n°39 "Pré à l'ours" 11,5km et 565 D+. C'est un parcours très sympathique avec des montées sur pistes et petites routes, et des descentes tour à tour techniques dans les racines ou assez roulantes en sous bois. Le paysage est magnifique (et on assez tranquille sauf au début et à la fin, où le chemin plutôt fréquenté !!).
On rejoint ensuite la boucle n°29  Les Ecotagnes pour rejoindre la Clusaz.
On descend d'abord sur piste pour rejoindre un single qui s'enfonce dans la forêt. Il alterne petites montées et descentes avec pas mal de racines et avec des secteurs assez boueux rendant l'exercice encore plus compliqué (surtout pour moi, et j'ai multiplié les pieds à terre).
Par temps sec, ça doit être encore plus sympa à faire !!
On rejoint une petite route, et après une pause mécanique, on décide de rejoindre la Clusaz par la route. 

On a fait quand même une belle journée VTT dans un cadre magnifique.
Les pistes de la Clusaz sont super bien faites, mais ça ne correspond pas forcement à ce qu'on a envie de faire en ce moment ...
Petit bémol, tous les parkings de la Clusaz sont payants (sauf les parking sous-terrain) : pas très cool, quand il faut mettre ça en plus du forfait remontée mécanique !!

Quand on prépare son matériel pour partir une nuit ou plus, on est toujours à la recherche du poids le plus faible, donc on essaie de tout rationaliser.
Mais pour nous, il y a un élément indispensable sur lequel il ne faut pas trop rogner : c'est l'eau  !!
D'ailleurs, les listes de matos au poids très attrayant oublient souvent cet élément.
L'eau est indispensable pour s'hydrater lors de longues sessions de pédalages mais aussi pour s'alimenter !! Et contrairement à ce que l'on pourrait croire (ou ce qu'on peut lire), il n'y a pas de l'eau partout... surtout en été.

Notre dernier BUL nous a permis de valider notre "matos" hydratation.
Donc Manu et moi emportons, chacun sur son VTT, 3 bidons d'eau (environ 0,65 l )
J'ai, en plus, dans mon sac à dos, une vache à eau de 2,5l.
Et on a en plus une vache à eau de 4l (qu'on garde vide jusqu'au soir, voir plus loin)

Pour refaire le plein dans la journée on utilise des pastilles Aquatabs pour purifier systématiquement l'eau (sauf eau indiquée comme potable). C'est très pratique : il faut une pastille par litre, et attendre une 1/2h avant de boire, ce qui est assez court. En plus, ça ne donne pas trop de goût à l'eau traitée.
Par sécurité, dès qu'on prend de l'eau dans une rivière, on la filtre avant le traitement avec un filtre portable Katadyn (cf lien en bas de l'article).
On peut trouver que c'est excessif comme précaution, mais ça permet d'être tranquille car on ne connait jamais vraiment la qualité de l'eau que l'on utilise.

Question poids ça donne quoi ??
     Le filtre Katadyn complet = 380 g
     Le bidon vide = 148 g
     La vache à eau de 2,5 l = 210 g
     La vache à eau de 4 l = 112 g

On s'est également aperçu au fil de nos périples que la gestion de l'eau nécessitait un minimum d'organisation pour ne pas se retrouver à sec (on apprend de ses erreurs...).

Donc nous, au départ du BUL, on remplit tous les bidons et la vache à eau. 
On roule pendant toute la matinée (avec ou non, une pause petit-déjeuner selon l'heure à laquelle on est parti).
On essaie de choisir le coin du déjeuner à proximité d'un point d'eau, si possible. On utilise l'eau qui nous reste pour faire à manger (il nous faut environ 1l d'eau pour réhydrater notre nourriture) et on remplit tous les bidons vides pour que le traitement agisse pendant le repas.
Quand on repart, on est ainsi complètement rechargé en eau et prêt à affronter l'après-midi de roulage.
Pour le soir, le principe est le même, mais il est loin d'être évident de trouver un lieu adapté au bivouac avec un point d'eau à proximité.
Pour éviter d'être coincé, on a acheté une "grosse" vache à eau de 4l. Quand on commence à chercher un coin, on cherche en même temps un point d'eau pour tout remplir et avoir assez d'eau pour le campement.
En effet, il nous faut de l'eau pour la toilette (c'est un vrai plaisir après une journée de pédalage de s'asperger tout le corps à coup de bidon d'eau !!!), pour le repas du soir, pour le petit déjeuner et pour le roulage du lendemain car on ne sait jamais où se trouvera le prochain point d'eau. Cet appoint d'eau de 4l, permet de faire tout ça. Et le but, le soir, est de ne pas rouler trop longtemps avec cette vache à eau remplie !!

Ce "process" nous est venu de nos expériences et déconvenues lors de nos BUL. 
Par deux fois, nous avons été en manque d'eau (dans le même secteur d'ailleurs...), nous obligeant la seconde fois à faire notre pause de midi ... à 17h au bord d'une rivière qui n'était pas à sec !!
 

On avait déjà posé nos crampons dans le secteur. En effet, on a fait la rando du Cap Nore en 2015, et j'avais participé à l'élection du VTT de l'année Velovert en 2018 qui se déroulait à Villegly.
On a donc choisi le parcours n°7 donné pour 45 km et 960m de D+ au départ d'Aragon (magnifique village !!!).

Après une montée à travers le village, on arrive sur un single avec un profil montant : on entre directement dans le vif du sujet, d'autant qu'on voit plein de singles un peu partout. 
On rejoint une piste et on poursuit entre pistes et chemins jusqu'à Montolieu avec des vues sur la plaine de Carcassonne d'un coté et sur le Pic de Nore de l'autre.
On rejoint ce village en descendant une volée de marches plutôt techniques entre des "arbres remarquables".

On continue à progresser principalement sur piste et chemins jusqu'au vingtième kilomètre où l'on s'engage dans un sigle descendant avec pleins de relances et de terrains différents (terre, rocailles, et même un peu de boue dans des ornières !!) : c'est super ludique.
On repasse sur des chemins pour sillonner le secteur en passant notamment au pied de l'abbaye de Villelongue.
Une belle descente en sous bois, plutôt roulante, nous permet de lâcher les freins avant une longue montée principalement sur piste, où on sent la chaleur d'un après-midi d'été, alors que jusque là, le vent bien présent, rendait la sortie très agréable....
Une autre descente sur piste, nous amène sur un chouette single avec des passages techniques mais on arrive à Aragon ...

Au final, on a fait 47km et 887m de D+.
C'est une belle rando qui nous a permis de découvrir ce secteur de l'Aude qu'on ne connaissait pas vraiment en fait, mais il faut être honnête, on a été un peu été déçu par le manque de single sur ce parcours, qui se fait principalement sur pistes et chemins.
Je pense qu'il vaut mieux trouver des parcours autour d'Aragon (visiblement, il y a en sur Utagawa) ou sur Villegly, qui enchainent tous les singles qui sont visibles (et qui donnent envie !!), d'autant qu'il y a même des parcours enduros balisés !!

On a quand même passé un très bon moment en VTT sur ce parcours...

C'est dans une petite station de ski des Pyrénées Orientales, qu'on a trouvé cette petite pépite, 4 descentes enduro desservies par une montée sur piste : l'idéal pour passer le week-end.

Le principe est simple : une montée sur piste qui amène au départ de 4 descentes enduro différentes.
Les points de départ et d'arrivée étant différents pour les 4, on peut les enchainer sans forcément redescendre au point de départ (parking de la station).
L'idéal est de monter jusqu'au départ de l'enduro 7 (la plus haute), puis de remonter récupérer la descente n° 6 , puis la 4 et/ou la 5 (c'est pareil).
En faisant comme ça, on peut se faire les quatre descentes avec seulement 1100m de D+. 

Et les descentes sont excellentes, techniques avec des racines et marches, ludiques et que sur singles  : c'est vraiment du rouge enduro !!!
On a eu beau temps quand on les a faites et heureusement car je n'ose pas imaginer les nombreux passages de racines avec un terrain humide !!!

Là, ça mérite vraiment une vidéo !!

On a vraiment passé un beau moment de VTT dans un cadre magnifique.

Et on n'était pas les seuls sur les parcours !!

Et aussi l'occasion de montrer nos nouvelles tenues d'été assorties à nos VTT (enfin presque...)

Au vu de la sortie bien physique de la veille, on a décidé de se faire plaisir sur une descente enduro rouge de l'espace VTT-FFC Couserans Pyrénées. Il s'agit de l'enduro n°8.

Pour récupérer le départ, on prend le parcours n°9 au départ de Cazavet.
Après un début entre les champs, on rejoint une piste qui monte de façon régulière jusqu'au point de départ de l'enduro : un single qui part dans les bois sur la droite (c'est prometteur...).

La descente est super ludique, avec quelques portions plus raides, quelques marches, des virages ... C'est très sympa sans être particulièrement technique.

On s'est bien régalé et c'est exactement ce qui nous fallait en ce dimanche : 13km et 440m de D+ et du plaisir avec une belle descente !!!

Avec la vidéo !!!

Manu travaillant du coté de Narbonne tout le mois de juillet, on change donc de secteur pour notre reprise en VTT. Cela fait un mois qu'on n'a pas roulé (depuis notre sortie en bike-packing  autour du Haut Diois), suite à des "bobos" successifs (entorse pour moi, grosse brûlure pour Manu).
Donc, on se met raccord avec l'actualité cycliste (le Tour de France qui est dans le secteur en même temps !!), et on décide d'aller découvrir un peu les Pyrénées, qu'on n'a jamais fait en VTT. 
On a vu que, dans cet espace VTT, il y avait des parcours enduros donc direction le site FFC Couserans-Pyrénées pour passer le week-end.

On a choisi pour le premier jour de faire le parcours n°15 noir (Le Tour de Sourroque) donné pour 22km et 950 m de D+ et qui se termine par l'enduro rouge n°14. 
Bon, comme on ne fait rien comme les autres, on est parti de Eycheil et on a rejoint le point de départ officiel par une petite route tout en montée.

Après l'aire de Ouerdes, on se retrouve rapidement à monter sur chemin, avec des portions bien raides : ça met de suite dans le bain.
On rejoint une belle descente bien sympa en sous-bois. Le terrain, sur cette partie, est sec et on bénéfice d'une accroche au top pour bien en profiter car il y a quand même des passages caillouteux et racines qui doivent être délicats à faire en terrain boueux !!

On récupère une petite route montante (on ne croise pas une voiture ...) avant de poursuivre sur une deuxième descente sur petit chemin, très roulant, en surplomb des prairies.

 

Il ne nous reste plus qu'une montée à faire pour rejoindre le point de départ de l'enduro.
Mais quelle montée !!!
On commence tranquillement sur un chemin qui longe une petite rivière. Puis, on se retrouve à pédaler sur un chemin complètement herbeux ce qui augmente la difficulté, surtout pour moi, et je me mets alors au mode poussage !!.
On rejoint une piste puis une petite route qui nous amène au col de Portech. De là, on voit le balisage indiquant un single herbeux sur la droite et on devine qu'il va falloir aller en haut de la montagne dont le sommet est caché dans le brouillard (en effet, au cours de la journée, le soleil s'est peu à peu voilé jusqu'à totalement disparaitre).
Effectivement, on a bien poussé, dans une atmosphère un peu "étrange" en entrant dans la forêt avec les bancs de brouillards qui nous séparaient Manu et moi (heureusement qu'il a mis son maillot orange !!).

On arrive au sommet, pour commencer la longue descente enduro en sous-bois : c'est roulant,  parfois un peu technique, ludique, avec un super terrain : c'est très sympa !!
Mais avant ça, on a remis la veste car il ne faisait pas très chaud la-haut !!

On rejoint ensuite une piste et on continue la descente pour récupérer plus bas un chemin qui remonte avant de prendre un single en descente qui démarre au milieu des fougères et qui continue en sous-bois.

On termine par piste jusqu'au point de départ de la rando n°15 et on rejoint notre combi par route.

Au final, on a fait 30km et 1230m de D+.
C'est une rando très physique ( j'avoue avoir bien "souffert" pendant la dernière grosse montée !!) mais avec des descentes super ludiques.
Les parcours sont très bien balisés et très bien entretenus !!!

Dommage, le temps était bien couvert pour les photos (mais pour le coup, il ne faisait pas trop chaud dans la montée), mais heureusement il y avait grand soleil le lendemain, ce qui nous a permis de faire des photos de notre lieu de nuit au col du Portech. 

PS : pas de vidéo pour cette descente enduro, car les images rendues par la caméra ne sont pas "belles", sans doute dû au manque de lumière sous les bois.

Notre kif, c'est de nous enfoncer dans la nature pour trouver des coins sans personne et avec des points de vues magnifiques.
Bon, ce n'est pas toujours possible mais pour mettre toutes les chances de notre coté. Nous avons décidé d'améliorer notre "combi" pour passer sur toutes les DFCI même celles qui sont défoncées et dans les chemins sans prendre le risque de taper ou de déraper.

Premiere modification :
Nous avions un souci de hauteur par rapport à la hauteur d'origine dû à la charge permanente de notre aménagement. On a donc décidé de prendre un kit de rehausse de plus 3 cm d'une marque allemande homologuée .
En effet, avec tout notre chargement, on avait le chassis arrière qui était plus bas de 3cm que l'avant (on a pesé notre véhicule : il fait 2300kg sans eau ni VTT - et sans nous !!).
Manu a trouvé un kit de rehausse 30mm pour une charge supérieure à 600kg pour VWT5/T6.

Bon, ce n'est pas très compliqué à monter, il faut prendre le coup (plus d'une heure pour le premier, mais seulement 15min pour le deuxième : on est trop fort !!) et il y a une notice.

Après montage, on a l'arrière qui est passé à plus de 3cm par rapport à l'avant, ce qui laisse un bon espace et on n'a beaucoup moins de risque de taper la roue de secours au sol lors de passages sur creux ou bosses.
Comme on est content du résultat, Manu est en train de regarder l'équipement pour changer les ressorts avant, après nos vacances, ceci pour équilibrer la hauteur et surtout pour avoir une bonne garde au sol sur notre petit offroad. Il parle même d'une plaque de blindage sous le moteur pour le protéger 
On est très satisfait de ce choix, le véhicule se comporte très bien. Il ne fait plus le yoyo sur les dos d'âne. C'est très confortable à la conduite d'avoir des suspensions plus fermes à l'arrière, par rapport à notre charge. 

Deuxième modification : changement des pneus et jantes
On a pris des pneus et jantes dont la taille est homologuée par Volkswagen. Ce sont des  235/ 55 R 17. 
Il ne faut surtout pas faire n'importe quoi avec les pneus, car cela peut engendrer des problèmes d'assurance surtout avec des véhicules en charge.
On a pris des pneus 4 saisons nokian, car à partir de 2021, les pneus 4 saisons (ou neige) seront obligatoires entre le 1er novembre et le 31 mars dans les communes montagneuses d'une grosse partie du PACA. Et au vu l'efficacité de notre isolation, il y a de fortes chances qu'on sorte le combi même en hiver ...
L'avantage des jantes plus larges, c'est d'avoir un meilleur contact au sol et donc plus de stabilité. Les pneus 4 saisons permettent également une meilleure adhérence.

On a testé le week-end dernier à la Salvetat, en roulant sur des pistes, des chemins et même un chemin bien défoncé. Bon, sur ce dernier, ça a vraiment été limite, mais c'est passé. On ne le refera pas forcement car il n'est quand même pas prévu pour ça, mais ça montre ses capacités.
De plus, on n'a détecté aucun bruit gênant dû aux pneus 4 saisons sur route. La consommation augmente d'environ 0.5 litre au 100km, ce qui reste correct. Il n'y a pas de flottement dans les virages et il nous semble plus confortable.
 

Le comportement sur piste a été excellent avec une bonne stabilité et un confort de conduite pour passer les creux et bosses sans taper. 
On est ravis de ces deux modifications.
Et au final, pour trouver ça, un coin magnifique !!!

Une super vidéo d une passionnè de bike super ambiance, un coin qu' on adore on na rouler à bloc la bas les MEET TRIBE les parcourt enduro avec les caprice de la météo....