VTT a 2

Dans le premier article (en bas de l'article), je n'ai parlé que de la caméra et j'ai complètement occulté tous les autres paramètres importants pour faire une belle vidéo (enfin à mon avis...).

En effet, on peut avoir la meilleure caméra du monde, si derrière ça ne suit pas, le résultat au final ne sera pas bon (et la caméra n'y sera pour rien).

L'ordinateur est un point crucial pour lire la vidéo et faire le montage.
On s'en est aperçu quand l'hiver dernier, on a voulu upgrader nos vidéos en filmant en 4K avec la Gopro 7 (avant, on filmait en 1080p).
Je faisais les vidéos avec un ordi portable de gamer (Predator) mais il ne pouvait pas lire du 4K. J'ai aussi tenté des vidéos en 2,7K qui pouvaient être lues mais il mettait beaucoup de temps à télécharger les vidéos via le logiciel de montage (avec qui il forme d'ailleurs un couple très lié...)

Le logiciel de montage est un aussi un point ultra important pour un bon rendu. Depuis qu'on a commencé les vidéos, on est passé de movie Maker à Pinnacle en changeant les versions en fonction des nouvelles caméras, puis Magic Vegas movie studio. 
Je ne compte pas le nombre de fois, où en changeant de caméra, on a été déçu par le résultat (bien en deçà de ce qu'on pouvait voir ailleurs avec le même modèle). On a souvent fait appel aux autres Youtubeurs pour connaître leurs logiciels ainsi que leurs conseils (un merci spécial pour Lew qui nous a bien dépanné !!!).
Et même une fois que tu as le bon logiciel, il faut avoir les bons paramètres d'encodage pour optimiser le résultat.

La qualité de la liaison internet a aussi un gros impact, que ce soit pour mettre sa vidéo en ligne ou pour la lire ensuite. Plus c'est long, moins la qualité est bonne  et malheureusement, ça ne dépend pas toujours de nous, mais pour beaucoup du lieu où l'on vit.

Et bien sûr, l'hébergeur a le pouvoir de réduire à néant tous nos efforts précédents. Là encore, on a souvent été déçu dans le passé, quand on regardait les vidéos sur notre chaine par rapport à ce qu'on avait à l'écran après montage. Et ça rend encore plus crucial d'avoir les bons paramètres d'encodage en fonction de ce que l'hébergeur peut traiter.
Et sur ce point franchement Youtube s'est beaucoup amélioré et maintenant il dégrade beaucoup moins la vidéo. On a la possibilité de lire en 4K de façon très qualitative (sous réserve d'avoir le réseau internet qui suit !!) ainsi que l'ordinateur (car pour le téléphone portable, nous on est en 1080 au max). On est loin des gros pixels d'il y a quelques années !!

Donc nous, maintenant, pour pouvoir filmer et exploiter en 4K (on filme en 4K / 60ips), on est passé sur Apple avec le Mac Book Pro et le logiciel gratuit qui va avec, iMovie (encodage avec qualité personnalisée 66,67Mbit/sec. - compresser meilleur qualité).
On est aussi maintenant passé en fibre, ce qui permet de charger une vidéo d'une durée de 5min en ... 5min max. Et on peut aussi lire toutes nos vidéos en 4K sans problème.
C'est une combinaison qui nous satisfait et donne des résultats qu'on trouve très sympathique.

Et un point positif important pour moi pour la Gopro 10, c'est qu'ils ont fait des améliorations sans augmenter le poids des rushs, ce qui permet de ne pas plomber les capacités des périphériques que l'on vient de voir.

Autre point, j'ai tenté de filmer en 5K 30 ips avec la Gopro 10 (pourquoi se priver d'un plus ...). Quand on a visionné les rushs, le rendu de la vidéo était moins bon qu'avec la 4K !! C'est sans doute lié à l'ordinateur qui n'est, sans doute, pas adapté à la lecture du 5K.  Le plus n'est pas toujours le mieux !!

Pour mieux illustrer mon propos, ci-dessous 2 vidéos filmés avec la Gopro 7 au même endroit, dans les mêmes conditions d'éclairage. La première est fait en octobre 2020, filmé en 1080p, avec logiciel de montage Sony Vegas Pro et la deuxième faite en octobre 2021 filmé en 4K monté avec iMovie sur le Mac.
 

Bon, à peine sortie de sa boite, on prend la caméra pour filmer la sortie VTT au départ de Ruoms.
Pour rappel, on filme depuis 2019 avec la Gopro 7 (en 4K depuis janvier 2021), et donc c'est avec elle qu'on fait toutes nos comparaisons (en plus, ou en moins d'ailleurs...)

Premières constatations en vrac :
La Gopro 10 est plus grande mais franchement quand on la met sur le support au niveau du torse, on ne voit pas la différence.
Elle fait 187g (caméra + batterie) au lieu de 144g pour la Gopro 7 (caméra, batterie, support de fixation). De la même façon, ça ne se sent pas du tout quand elle est en place sur le torse. 

Les 2 attaches intégrées à la caméra sont un vrai plus (pas de risque d'oubli du support si on utilise la caméra pour faire autre chose que du VTT !!).
Par contre, le système d'ouverture sur le coté pour accéder à la batterie et la carte SD n'est franchement pas pratique. On va peut-être prendre le coup au fil du temps, mais pour le moment c'est plutôt galère.

Pour le premier essai, je n'ai pas regardé tous les nouveaux réglages possibles, j'ai uniquement  réglé les paramètres en automatique comme pour la Gopro 7.

Par contre, dès la première utilisation, j'ai vu que la commande vocale avait un bug. Quand la caméra est éteinte, je n'ai jamais réussi à la démarrer à la voix, uniquement par le bouton mode sur la coté. Une fois allumée, j'ai pu lancer l'enregistrement puis l'arrêter mais en parlant très fort et dirigé vers la caméra.
Pour rappel, pour la Gopro 7, la commande "Gopro enregistrer vidéo" allume la caméra et lance la vidéo et la commande "Gopro arrêter vidéo" arrête l'enregistrement et éteint la caméra ce qui permet d'économiser les batteries. Franchement c'était top.
J'ai regardé rapidement sur la notice, mais je n'ai pas vu de réglages pour remédier à ce paramètre. C'est un point à étudier mais si on ne peut pas changer ça (par une mise à jour peut-être), c'est vraiment un point négatif.

Autre point, on peut voir l'état de charge de la batterie en pourcentage et pas seulement avec des barres et c'est plutôt bien pour la gestion de la fin de la batterie.

Bon, regardons les images !!! C'est quand même ce qui compte. Pour les 2 caméras, on a filmé en 4K/ 60 IPS Large.
Sur la vidéo ci-dessous, j'ai fait un passage en Gopro 10 et le même en Gopro 7 (à la même vitesse de roulage), et ensuite, j'ai mis côte à côte, les mêmes passages en Gopro 7 et 10.

Je vous laisse juge, mais pour ma part, j'ai quand même vu des différences notables entre les caméras.
Même si la stabilité de la Gopro 7 était très honorable, la Gopro 10 la surpasse, on retrouve quasiment les résultats d'une stabilisation mécanique (sans l'encombrement !!!)(STABILISATEUR WG2 WATERPROOF FEIYU).
Je trouve également que les images sont plus nets avec la Gopro 10 (de près et de loin) avec un beau rendu des couleurs.
De plus, pour la première fois pour Gopro, je trouve que cette caméra encaisse plutôt bien les variations brutales d'ensoleillement, ce qui était quand même un gros point faible chez Gopro. Ce n'est pas encore le top, on voit une variation de la couleur mais on a quand même moins le coté "éblouissement" de la Gopro 7 (voir pour ajouter un filtre sur la 10). Et lors de nos randonnées, on est très souvent dans ce cas, dans des singles en sous-bois, ou en soleil de face et rasant en automne et hiver.
Par contre, comme il faisait beau samedi dernier, on n'a pas pu testé dans des conditions plus sombres où clairement la Gopro 7 décrochait vraiment.

Avec le temps de réglage, j'ai commencé à filmer à 87% de batterie et j'ai fini à 3%. 
J'ai filmé 34min et 13 sec et j'ai laissé la caméra s'éteindre toute seule après 5 min d'inactivité. C'est tout à fait comparable à ce que l'on fait avec la Gopro 7 : Manu a filmé 33 min et 23 sec avec l'indicateur de batterie à une barre (ce qui n'est pas très précis ...).
Autre point positif qui m'a surpris, le "poids" des vidéos est plus bas avec la Gopro 10 qu'avec la Gopro 7. Pour exemple, avec un enregistrement pour les 2 caméras en 4K/ 60ips mode large, j'ai 1,31Go pour un film de 2min14 avec la Gopro 7 et seulement 880 Mo pour 1min58 avec la Gopro 10 (ou 1,18 Go pour 2'37). Cela peut paraitre anecdotique mais c'est important quand on doit télécharger tous les rushs pour le montage (et surtout ça évite de changer d'ordinateur par manque de mémoire !!!). On est sur le même ordre de grandeur même si on filme en 5K/30ips (1,28 Go pour 2min 50 de film).

J'ai fait un essai en filmant en 5K/30 IPS : ce n'était pas concluant, la qualité de l'image étant moins bonne qu'en 4K sur l'ordinateur. Après, je n'ai pas cherché à savoir d'où pouvait provenir ce problème (ordinateur, encodage, format, etc.) car pour le moment la qualité 4K est largement suffisante.

Au final, la Gopro 10 apporte un plus au niveau de la qualité de l'image. Je n'ai pas encore regardé en détail toutes les possibilités de réglages et je pense qu'on va faire des essais pour obtenir la meilleure configuration caméra / logiciel montage et rendu Youtube. Car au final, c'est quand même ça que l'on recherche : une belle vidéo sur Youtube !!!!

Pour ce week-end, on a choisi le lieu de villégiature avant de choisir le parcours VTT. On veut du soleil, des températures pas trop fraiches et pas trop vent et c'est le cas ce samedi à Ruoms.

On a décidé de faire le parcours "Le plateau des Gras" donné pour 32km et 743 de D+ au départ de Labeaume (cf trace sur le site en bas de l'article).
Nous, on est parti directement de Ruoms.

On commence par un échauffement sur une piste cyclable jusqu'à Pradons avant de prendre une piste qui monte vers le cirque des Gens pour une belle vue sur les gorges de l'Ardèche.
Une petite descente nous amène à Chauzon.
De là, on est sur un profil montant alternant chemins, singles et petites pistes en surplombant le ruisseau de Gournier quasi à sec.
 

En vue d'Uzer, on attaque la première descente sur single avec quelques marches bien techniques. On continue le single en flanc de collines pour ensuite remonter sur chemin.
On suit la trace qui se transforme en petit single enchainant 4 à 5 épingles avant de traverser la rivière "la Lande" (pour info, il y a des panneaux de propriété privée mais visiblement c'est OK ....).
 

On récupère une montée par piste qui se poursuit par une longue, longue ligne droite sur piste en profil descendant.
On remonte par singles et chemins en passant à coté de magnifiques bâtisses.
Après une descente par petites routes, on s'engage sur une jolie descente sur single avec marches et cailloux entrecoupées de remontées plutôt caillouteuses qui nous amène à Labeaume, magnifique village !!!
Le retour à Ruoms, se fait par un single avec des marches qui peuvent être très techniques (quelques pieds à terre pour nous) et un peu de portage sur les marches en montée.

On a fait 33km et 626 m de D+.
C'était la sortie idéale pour nous pour une reprise après 3 semaines d'arrêt liées à des bobos caractéristiques de la saison (un bon rhume pour moi et pour Manu ensuite  !!). Le temps était, en plus, super agréable. 
Après, je ne qualifierais pas cette sortie de "très difficile" comme sur le topo car, à mon avis, il n'y a que le passage entre Labeaume et Ruoms qui est compliqué (mais relativement court). Pour le reste, cela reste assez peu technique et plutôt roulant.

Le lendemain, on s'est fait une ballade à pied jusqu'au cirque des Gens, avec de beaux paysages !!!

On s'est laissé tenter par la Gopro 10, et elle vient juste d'arriver chez nous !!!

Bon quelques commentaires à chaud :
  - elle est plus grosse et plus lourde que la Gopro 7 (celle avec laquelle on filme depuis 2019).
  - elle n'a pas besoin de support pour se fixer au harnais, les 2 attaches sont intégrées à la caméra.
  - on peut voir ce que l'on filme sur l'écran avant.

On ne perd pas plus de temps que ça. On met les mêmes réglages que la gropro 7 pour un premier essai avec Manu qui filme avec la GoPro 7 et moi avec la Gopro 10.
On fait juste un essai de filmage en 5K avec la Gopro 10.

On vous en dit plus, très bientôt, sur le rendu de cette caméra ..... le temps de bien visualiser les rushs et d'étudier plus en détails les réglages possibles de cette nouvelle Gopro.

Pendant longtemps, j'ai utilisé la très bonne selle Pure V de chez WTB. Alors pourquoi partir sur SMP, allez-vous me dire?
Nos kilométrages s'allongent (en montagne) entre 30 à 35 km en moyenne ainsi que le dénivelé 1000 m D+ en moyenne par parcours (avec un temps plus long sur la selle). La géométrie du bike a aussi changé en passant sur nos dernières montures (Santa Cruz Bronson pour moi et Santa Cruz 5010 pour Véro).
Mon périnée a commencé à crier, ainsi que mes fesses surtout lors d'un deuxième jour de suite de ride.
Il me fallait une digne remplaçante de la pure V de WTB pour un confort accru en mode longue rando, tout en gardant à l'esprit le prix (car 200€ dans une selle : négatif).
Pour moi, une selle, c'est du consommable : rail qui se déforme (et qui, par la même occasion, change la hauteur), le revêtement et/ou le rembourrage qui se désagrège etc... Il ne pas faut donc pas hésiter à changer sa selle pour du vtt à utilisation régulière.
Donc j'acheté une SMP TRK Medium à 38 euros en promo au lieu de 60.

• Taille: 280 x 160 mm 
• Rembourrage : Polyuréthane souple
• Coque : Polypropylène copolymère 
• Revêtement : SVT 
• Rails : Acier
• Poids: 405g 
• E-Bike Ready
• Utilisation : Trekking / Cyclotourisme / Ville

Sa forme étrange fait douter du confort :  que nenni !!
Passons au test terrain : Verdon, Vaucluse, Mont Ventoux, Queyras etc.....parcours enduro, noir rouge... elle a tout vécu !!

Le montage est très facile avec une grande amplitude de réglage avec les longues rails de selle.
Le confort est au top du top, plus rien pour moi au niveau périnée grâce au "canal central"  ni de mal aux fesses sur plusieurs jours de ride. En plus, ton coccyx est protégé par une ouverture arrière.. Et pour Véro c'est exactement le même ressenti.
Sa forme creuse cale très bien le bassin en roulage et c'est un pur bonheur en montée très technique assis sur nos spads tout suspendu.
Cerise sur le gâteau : pour le VTT, son bec de selle incliné vers le bas style "bec d'aigle", permet d'éviter les accrochages de short au moment de se mettre en position arrière en descente technique "CARAMBA".
Elle ne gène absolument pas au pédalage malgré la largeur de la selle au niveau du périnée, et on dire qu'elle a un très bon rendement .
Elle se fait totalement oublier.
 

LES PLUS.
Gros confort.
Prix.
Choix de couleur.
 

LES MOINS
Le revêtement SVT sur selle blanche qui s'abime très vite et fissure par la suite. 
Changement de selle au bout de 2 ans, les fissures sont apparues au bout d'un an et demi.
Par contre, aucun problème de revêtement/rembourrage à constater sur la selle noire SMP TREK de Vero qui a plus d'un an et demi.
 

9 sur 10  : une très bonne selle à un prix contenu et du matos européen.

 

Cela fait quelques années maintenant que nous roulons en 27,5+ et nous avons toujours beaucoup apprécié le coté stable et maniable de ces pneus en descente et le rendement surtout en montée technique.
Mais ces 3 derniers mois, nous sommes allés roulés un peu plus en groupe, que ce soit à la Spadtribu ou lorsque de l'Enduro Training Camp avec Greg Noce. Et on s'est régulièrement retrouvé à la traine en montée.
On avait bien en tête que les 27,5+ étaient un peu "lourds" mais comme on ne roulait que tous les deux et sans contrainte de timing, les avantages du 27,5+ l'emportaient largement sur les inconvénients.

Bref, on a décidé de changer nos trains de pneus sur nos deux bikes pour repasser sur du 27,5  tout en gardant nos jantes carbone Duke Mary Jack (largeur 40mm).

A l'avant, sur mon Santa Cruz 5010, je suis passée d'un Maxxis High Roller II 2,8 à un Maxxis High Roller II 2,5 (avec pression de gonflage à 1 bar)

A l'arrière, je suis passée d'un Schwabble Nobby Nic 2,8 à un Maxxis Aggressor 2,5 (avec une pression de gonflage à 1,2 bar).

J'ai gagné environ 400g par pneu avec ce changement, sans changer de façon significative la hauteur du boitier de pédalier. Mais passons aux essais sur le terrain !!

Le premier test a eu lieu lors de la sortie avec LIV lors du Roc d'Azur 2021. Le premier ressenti a été plutôt positif avec une sensation de meilleur rendement. Mais j'ai eu quand même une sensation de décrochage à l'avant. Cependant, le terrain de l'Esterel étant plutôt fuyant, j'ai voulu continuer à les utiliser sur une autre sortie.

Le vrai test a eu lieu lors de la sortie suivante avec la montée au sommet du Mont Ventoux par piste et la descente par l'enduro face sud.
Je n'ai pas forcement été plus vite qu'avec les 27,5 + lors de la montée, mais j'ai moins fatigué, montant toute la piste au même rythme, sans coup de mou lors de la dernière partie de la montée (avec un état de forme identique à la dernière fois).  
La bonne surprise reste la bonne tenue des pneus en montée, sans dérapage, même dans les zones les plus caillouteuses.

Une fois au sommet, on se lance dans la descente, plutôt technique dans la caillasse. Là, par contre, je déchante. Cela dérape de partout et surtout de l'avant et je n'arrive pas à garder une trajectoire. Grosse crainte pour la suite de la descente !!!
On passe ce court passage, pour poursuivre la descente et la suite se passe beaucoup mieux. Je retrouve de bonnes sensations.
Mieux même, j'arrive à bien lâcher les freins pour prendre plus de vitesse et ça passe bien.
J'essaie d'appliquer tous les conseils de Greg Noce et surtout d'avancer ma position sur le VTT, en descente. Et franchement je me suis éclatée !!

Depuis, on a fait l'enduro face Nord du Mont Ventoux et le grand tour du Mur de la Peste, et toutes ces sensations se sont confirmées.

Au final, je suis très contente de cette nouvelle monte.
J'ai observé sans l'ombre d'un doute, un meilleur rendement en montée avec cette monte plus légère (bien que renforcée), avec une bonne accroche même dans les terrains caillouteux.
En descente, là où j'avais le plus de crainte à abandonner mes "gros" pneus, j'ai réussi à compenser les quelques décrochages de la roue avant en terrain instable, par une position plus sur l'avant. Je pense que c'est dans cette configuration que la différence est la plus flagrante. Malgré tout ça reste très gérable avec l'habitude.

Comme toujours, il faut peser les points positifs et négatifs pour le choix du matériel.
J'ai gagné en rendement en montée et en descente tout en gardant une bonne accroche et de bonnes sensations. C'est aussi visible sur les relances ou les courtes remontées en coup de cul.
En point négatif, il reste les risques de décrochage de la roue avant en terrain fuyant (plus qu'avec le 2,8 que j'avais avant).
Au final, les plus de cette nouvelle monte sont plus importants que le moins. Je vais donc conserver cette monte sur toutes nos prochaines sorties !!
 

Samedi dernier, il y avait un magnifique soleil. On n'a pas pu résister à l'envie de se faire un "petit" tour. 
Cette rando suit en grande partie le tracé de La Grande Traversée du Vaucluse avec des variantes au début et à la fin pour en faire une boucle.
La trace GPS est disponible sur le site de la Provence-a-vélo (en lien en bas de l'article). Le parcours est donné pour 36km et 1163m de D+.

On part de Cabrières d'Avignon. On monte par la route à travers la forêt des Cèdres.
Puis, rapidement, on se retrouve à enchainer des courtes montées et descentes mêlant technique et ludique sur un terrain fortement rocailleux ... C'est une belle entrée en matière !!

On rejoint une petite route qui nous amène au village des Bories.  De là, on prend une descente en single plutôt roulante. 
On enchaine avec une très, très longue montée, toujours en single, en sous-bois. Cela se fait bien. Il y a, à la fin, quelques portions un peu plus raides mais c'est assez court.
On débouche sur une piste, ce qui permet de se reposer un peu avant d'attaquer les belles descentes caillouteuses !!

On enchaine plusieurs singles avec différents types de rocailles : marches, petits rochers, petits cailloux plus glissants, il y en a pour tous les goûts !! C'est ludique et technique : on a adoré...
 

On arrive au château de Saumane.
Après une autre descente toujours sur single (mais plus terreuse), on remonte sur un chemin empierré : là, pour nous c'est poussage !! (d'autant que les pierres sont un peu glissantes à l'ombre sous les arbres... c'est pour ça 😁).
On rejoint une piste par laquelle on descend jusqu'à Fontaine de Vaucluse, avec un arrêt forcé le temps qu'un gros sanglier veuille bien aller se nourrir ailleurs qu'au bord du chemin !!
On traverse Fontaine-de-Vaucluse et on remonte sur un chemin bien pentu aussi (ça passe pour Manu mais pour moi, c'est un poussage...).
On rejoint Lagnes par une succession de petites montées et descentes sur singles avec encore de beaux passages caillouteux.

Et on continue ainsi jusqu'au retour à Cabrières.

Au final, on a fait 38km et 1218m de D+.
C'est un très beau parcours bien physique (ça tire bien sur les cuisses à l'arrivée, à force de monter les chemins caillouteux 😁) mêlant technique et ludique sur des terrains assez différents en fait !!
Encore une belle sortie VTT comme on les aime, qui mérite la vidéo ci-dessous !!.

Cela fait un gros moment que cette descente nous fait de l'oeil, sans jamais avoir osé y aller.
Ce 7 novembre, toutes les conditions sont réunies pour la faire (et délaisser la descente face sud qu'on adore).
Il fait un temps magnifique, pas un souffle de mistral et pas si froid que ça pour un mois de novembre à 1400 m d'altitude.

Le parcours n°6 part de la station du Mont Serein et ça sera également notre point de départ. Une petite montée sur route nous permet de nous échauffer avant d'attaquer les 12 km de la descente.

Au début le parcours est très roulant. Mais au fur et à mesure de la descente, on rencontre des passages techniques. Au début, il s'agit de singles avec pas mal de cailloux (ou petits rochers) à gérer en mode descente ou faux plat montant. 
Puis, en continuant la descente, on rencontre des sections d'épingles de plus en plus serrées au fur et à mesure que l'on roule. 
On alterne avec des portions plus ludiques et roulantes avec des vues de toute beauté (définitivement je préfère les vues face nord du Mont Ventoux aux vues face sud !!!!).
On croise la route à plusieurs reprises mais sans l'emprunter (c'est super bien tracé).
Sur le dernier tiers de la descente, on rencontre des zones vraiment techniques avec quelques pieds à terre pour nous : c'est vraiment du noir !!! (on a un niveau intermédiaire en rouge et noir en fait ...). 
On finit la descente par une section très ludique en pif-paf dans les bois avant d'arriver sur la route à l'entrée de Malaucène.

Bon, il faut maintenant remonter récupérer le camping-car. La première option est de remonter par route, mais franchement ça ne nous branche pas beaucoup.
On a donc choisi l'option de remonter par piste. C'est plus long, il faut quand même faire un peu de petites routes pour récupérer la piste mais on est tranquille et les paysages sont magnifiques (cf trace en bas de l'article).
La pente est assez régulière et plutôt douce... 

Au final on s'est fait une très belle sortie de 34km et 1300m de D+.
La descente enduro est vraiment super, il y a de quoi s'éclater tout en technique : un beau défi pour nous, à refaire !!
On peut également faire cette rando au départ de Malaucène. Après l'avoir fait, on a franchement préféré la faire au départ de la station pour être frais pour la descente et pouvoir passer un maximum de zones techniques. Je pense que ça aurait été beaucoup plus compliqué après 16km et 1000m de D+ en montée.

La vidéo ci-dessous évidemment !!

Je profite de ce week-end à la météo capricieuse pour vous narrer nos sorties du mois d'Août dans le Queyras.

Pour cette première sortie, Manu m'a proposé un parcours de montagne, hors des circuits balisés, à partir d'un parcours VisuGPX-Col Abries - (en lien ci-dessous). On l'a adapté pour réduire le kilométrage.
On est parti du Roux (hameau d'Abries) par piste pour faire le maximum de pédalage avant d'attaquer le "gros" du GR, même si ça augmente le kilomètre (on est même passé par un GR roulant pour retarder la section "poussage").

Bon là, il faut y aller, il nous reste 300m de D+ sur un single montant que je fais quasiment en poussant. Mais le paysage est magnifique !! On n'est jamais allé rouler dans ce secteur du Queyras.

Arrivé au sommet, on suit le GR pour une super descente entièrement sur single.
Au début, assez roulant, on suit le single pour arriver sur des portions plus techniques avec épingles, marches et parfois les 2 en mêmes temps. C'est un vrai régal même si tout ne passe pas (des fois, dans les épingles, le regard ne suffit pas...). 
On arrive à Ristolas et on rentre au point de départ, d'abord en longeant le Guil sur piste (on évite la route) jusqu'à Abries. On poursuit par une petite route pour rejoindre Le Roux.

C'était une très belle sortie avec un exercice (la montée sur single de montagne en poussant) dont on n'avait pas l'habitude. Et les paysages du Queyras sont toujours à tomber !!

Octobre est en général un bon mois pour monter au sommet du Mont Ventoux (température clémente, peu de monde ...) et le week-end dernier n'a pas dérogé à la règle.

On a donc convié Mickaël (de Spadtribu ...) pour l'accompagner lors de sa première ascension de ce Mont mythique. Et le temps était parfait pour ça : grand soleil, température très douce et très peu de vent !!

On est parti de Bédoin pour récupérer la piste qui nous faire prendre 1200m de D+ de façon assez régulière avec un paysage de fou.
Une petite section plus plate nous fait passer coté nord pour rejoindre la route qui nous fait grimper les derniers 400m de D+.
Cette partie nous semble toujours plus dure mais elle offre une vue coté nord que je trouve encore plus belle, d'autant que la visibilité est top ce jour-là.

Enfin le sommet est là !!
On fait une petite pause et on repart assez vite sur la descente pour ne pas trop se refroidir.

On suit le parcours enduro face sud balisé qui commence sur les chemins rocailleux du Ventoux pour nous amener au Chalet Reynard par l'arrière.
On poursuit par des singles et chemins plus "roulants" alternant terrains "terreux" ou caillouteux. Et je retrouve de bonnes sensations en lâchant les freins comme jamais sur ce parcours !!!
On arrive sur la dernière partie de la descente, celle qu'on attend depuis le sommet ( et qu'on a vendu à Mickaël comme le top du top !!). On se régale comme d'habitude (vraiment, allez voir sur la vidéo !!). J'essaie de lâcher encore plus en appliquant tous les conseils du week-end avec Greg Noce et dixit Manu ça commence à porter ses fruits !!!
A la fin de la dernière partie, on voit une bifurcation notée "top variante". Une nouveauté ??? on se lance aussitôt dans cette descente qui commence gentiment et se termine par "style wall ride" naturel avec lâcher de frein impératif pour remonter, surtout que ça enchaine !!! (à voir sur la vidéo si l'explication n'est pas claire 😁!!).
Encore une fois, que du bonheur !!

On rentre ensuite à Bédoin par piste pour boucler notre sortie de 48km et 1760 de D+.

C'était une très belle journée de ride en super compagnie (à refaire sur une autre sortie !!)
Bravo à Mickaël qui a brillamment assuré pour sa première montée du Ventoux ...